Lydia veut participer à la démocratisation de l'investissement
La FinTech française Lydia s'est imposée comme une véritable néo-banque avec l'élargissement progressif de son offre. Aujourd'hui, elle poursuit sa diversification en s'attaquant à un nouveau marché en plein explosion, celui du trading des crypto-actifs. Ce nouveau service poursuit un double objectif : être de plus en plus utile à ses utilisateurs et développer des services rémunérateurs.
LES FAITS
- Une nouvelle page est apparue sur le site de Lydia. Elle accueille une future offre de Trading qui sera lancée prochainement.
- Les premiers utilisateurs sont ainsi invités à tester le service en avant-première en s'inscrivant via un formulaire dédié.
- Lydia précise que cette offre de trading sera directement intégrée à son application mobile pour aider les investisseurs à accéder à des placements "plus rentables que le Livret A".
- Les futurs utilisateurs de ce service pourront notamment investir en bourse ainsi que dans les crypto-actifs, selon des observateurs du marché.
ENJEUX
- Poursuivre sa diversification : Un compte courant, des moyens de paiement, des cagnottes, de l'assurance, une épargne rémunérée, un service de fidélisation, une offre de crédit et de BNPL ou, plus récemment, des "Remises". La route a été longue pour imposer Lydia comme une néo-banque alors que la FinTech était à l'origine spécialisée dans le paiement mobile.
- Surfer sur un marché d'avenir : La crise sanitaire a gonflé l'épargne d'une partie des français et avec la menace de l'inflation, l'investissement boursier (Lydia fait miroiter un rendement annuel moyen de 8,96%) devient l'une des perspectives judicieuses pour placer son argent. La catégorie des particuliers concernés que l'on nomme les "nouveaux investisseurs" sont friands de ces solutions digitales et même si les nouvelles offres fleurissent dans la FinTech, il reste encore de nombreux prospects à convaincre.
MISE EN PERSPECTIVE
- En France, les crypto-monnaies sont considérés comme des actifs cryptés par l'Autorité des Marchés Financiers et la Banque de France ; cette dernière multipliant d'ailleurs les pilotes sur les MNBC.
- Et pourtant, la France se trouve loin dans le classement des pays ayant adopté les crypto-monnaies. Une étude Statista réalisée dans le cadre du Global Consumer Survey a ainsi analysé l'utilisation des crypto-actifs par les populations d'une soixantaine de pays. Seuls 5 % des répondants Français ont déclaré avoir déjà utilisé ou possédé des crypto-monnaies en 2021.
- Mais la tendance pourrait encore évoluer puisqu'ils étaient alors seulement 3 % début 2021 selon un sondage Ifop. 14 % d'entre eux déclaraient par ailleurs envisager d'investir sur ce marché.
- A voir comment Lydia participe à cette démocratisation alors que la FinTech devra jouer des coudes pour s'imposer face à des géants déjà positionnés comme Square ou Paypal qui ont récemment ajouté l'investissement dans les crypto-actifs à leur offre.