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  • Paiement
  • France

CB signe un partenariat avec la FCA pour reprendre le contrôle sur les schemes internationaux

Le Groupement Cartes Bancaire (CB) a noué un partenariat avec la Fédération du Commerce Coopératif et Associé (FCA) pour faciliter les interactions avec les enseignes françaises de distribution et le lancement d'offres de paiement adaptées à leurs besoins. Face à ce qui constitue depuis quelques années un bouleversement complet du paysage des paiements, porté par les évolutions réglementaires, l'émergence des wallets, les nouveaux usages mobiles et l'émergence de nombreux nouveaux acteurs, les paiements sont devenus un sujet hautement stratégique, notamment en termes de souveraineté. C'est pourquoi CB choisit ce cheval de bataille pour s'imposer face à Visa et Mastercard.

LES FAITS 

  • Avec ce partenariat, les deux organisations visent à renforcer le soutien au commerce et aux consommateurs français, notamment à travers des tarifs de paiement restreints et la souveraineté des données de paiement.

  • FCA représente aujourd'hui environ 180 marques nationales et regroupe une centaine de groupes coopératifs et institutionnels, avec un chiffre d'affaires de 176,5 milliards d'euros et plus de 600 000 salariés. 

  • De son côté, CB traite 85 % des paiements par carte en France, qui représentent les deux tiers des paiements quotidiens des Français et 20 % des paiements par carte de la zone euro, ou 10 % de l'ensemble des paiements (espèces incluses).

  • Avec ce partenariat, le groupe souhaite cibler les enseignes françaises, notamment les plus petites enseignes, qui ne comprennent pas forcément le rôle d'un scheme et qui restent à conquérir.

  • Par ailleurs, certaines grandes sociétés de transfert d'argent étaient également préoccupées par la hausse des frais interbancaires et l'augmentation des coûts d'acceptation impulsée par les schemes internationaux. Une invitation tacite pour le groupe CB à revenir sur le marché.

ENJEUX 

  • Reprendre des parts de marché sur les schemes internationaux : l'objectif est donc de récupérer une partie des parts de marché perdues, notamment suite à la décision de certaines banques d'émettre des cartes non co-badgées ; mais aussi à la montée en puissance des wallets où les transactions cartes passent majoritairement par les réseaux internationaux.

  • Un enjeu de souveraineté : La France compte 77 millions de cartes bancaires et 95 % des paiements s'effectuent au niveau national. La part de marché de CB était de 93 % il y a environ 10 ans, mais elle est aujourd'hui de 85 % et cette part continue de se détériorer d'année en année. La montée en puissance des schemes internationaux contraint les schèmes européens à repenser leur modèle et à nouer des alliances entre eux. CB part donc à la reconquête des parts de marché sur les schemes internationaux pour retrouver sa place sur son marché domestique, ce qui relève d'un véritable enjeu de souveraineté.

  • Un sujet aussi important pour la France que pour l'Europe, où il ne reste que quelques schemes nationaux en Allemagne et en Belgique, laissant les autres pays dépendants des schemes internationaux. CB réfléchit également à une relation bilatérale avec Girocard ou Bancomat, pour faciliter l'acceptation des cartes d'un réseau à l'autre et vice versa.

  • Retrouver sa place sur les transactions domestiques : les banques françaises s'engagent à réinvestir dans cette reprise. CB estime qu’il faudra un à deux ans de latence pour que ses parts de marché augmentent, en raison de la durée de vie des cartes. Pour ce faire, CB entend également lancer une offre adaptée pour les néo-banques et faire des commerçants français le fer de lance de cette reconquête. 

MISE EN PERSPECTIVE