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Starling Bank ne fera plus de publicité sur les réseaux de Meta

La néo-banque britannique Starling Bank a profité de ce début d'année pour faire un bilan de son activité et annoncer les grandes évolutions qu'elle opèrera au cours de l'année 2022. Parmi elles, sa décision concernant l'arrêt de ses publicités sur les réseaux sociaux de Meta incluant Facebook et Instagram. Au coeur de cette décision, un engagement à protéger son intégrité et ses clients face à des géants du web peu scrupuleux.

LES FAITS

  • Parmi les bonnes résolutions de Starling Bank en 2022, l'arrêt de ses publicités sur les réseaux Facebook et Instagram.
  • La néo-banque conserve ses comptes sur ces réseaux mais ne payera plus leur régie publicitaire pour y diffuser ses campagnes de communication. 
  • Raison invoquée par la néo-banque ? Le non respect des obligations de Meta au Royaume-Uni, s'agissant de lutter contre la fraude en ligne.
  • Le groupe s'était ainsi engagé, en décembre dernier, à cesser d'accepter les publicités de services financiers non autorisé par la Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni. Mais, pour le moment, Meta n'a pas appliqué cet engagement.

 

ENJEUX

  • Préserver son image : Starling Bank précise que cette décision n'est pas définitive et qu'elle réalisera de nouvelles campagnes de communication payantes sur les réseaux sociaux de Meta dés que le géant du Web se sera plié à ses obligations. En attendant, la néo-banque refuse de voir son image mêlée à celle d'autres acteurs qu'elle qualifie d'escrocs, et dont la promotion des offres est actuellement toujours en cours sur Facebook et Instagram.
  • Protéger ses clients : Officiellement, au delà de son intégrité, Starling Bank cherche aujourd'hui à protéger ses clients en cessant de financer des plate-formes ne respectant pas ses engagements en matière de lutte contre la fraude.
  • Profiter d'une dépendance moindre : Pendant ses deux premières années, Starling était très dépendant de la publicité numérique qui peret de mieux cibler et qui est financièrement plus abordable. Ils investissent aujourd'hui davantage dans la communication vers des médias plus traditionnels comme la radio et la télévision, ce qui leur permet d''être moins dépendants des canaux numériques.

 

MISE EN PERSPECTIVE

  • Les géants du web, Meta profitent de leur taille critique et de la puissance de leur soft power pour se soustraire à certaines règlementations. Cependant, en août, Google a pris la décision de cesser d’accepter les annonces des sociétés de services financiers à moins qu’elles ne puissent prouver qu’elles sont autorisées par la Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni ou qu’elles se qualifient pour certaines exemptions limitées.
  • Aujourd'hui, Starling Bank agit à son échelle pour souligner ces manquements. Elle opte pour une démarche à la fois marketing et financière en cessant de lier son image à celle des réseaux sociaux de Meta.
  • Cette démarche, au Royaume-Uni, pourrait faire des émules alors que la Corée du Sud est pour sa part parvenue à faire plier Google et plus récemment Apple sur le thème de l'ouverture des écosystèmes à d'autres services de paiement in-app.

 

CHIFFRES CLES 

  • 2,7 millions de clients dont 475 000 PME et TPE
  • 7 % de parts de marché des services financiers aux PME au Royaume-Uni
  • 8,4 milliards de livres sterling de dépôts
  • 3,1 milliards de livres de prêts accordés