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Retour d'expérience : Hélios poursuit sa conquête écoresponsable

Hélios présentait son offre en juin 2020 avant de l'ouvrir officiellement à ses premiers clients en 2021. Aujourd'hui, elle a choisi de fêter son premier anniversaire en dressant le bilan de son activité et en présentant ses ambitions toujours écologiques pour l'avenir, portées par des chiffres encourageants.

LES FAITS

  • La néobanque écoresponsable a enregistré 50 000 clients utilisateurs de son offre depuis son lancement en février 2021. Celle çi repose sur :

    • un compte à 6 euros par mois sans découvert avec une carte Visa Classic à débit immédiat en bois et une carte virtuelle pour les paiements sur Internet,

    • un compte jeune à 3 euros par mois pour les moins de 24 ans,

    • un compte joint à 3 euros par mois.

  • En 2022, et pour assurer sa diversification, Hélios prévoit de proposer un compte épargne ainsi qu'une offre premium de compte bancaire. Ce dernier offrira à ses futurs clients la possibilité d'être à découvert et de bénéficier d'assurances rattachées à leur carte bancaire.

  • Avec son offre de base et ses nouveaux services, Hélios prévoit de compter 3 millions de clients d'ici 2026.
  • Hélios envisage pour finir de tripler de taille en passant par le recrutement cette année. 

 

ENJEUX

  • Un ADN responsable : Hélios avait choisi SolarisBank comme partenaire pour utiliser sa licence bancaire. Un choix qui lui permettait, selon ses créateurs, de s'assurer que l'argent de ses clients ne serait pas placé dans une des banques traditionnelles, accusées de financer les énergies fossiles.
  • Lutter contre la concurrence : L'éco-banque suit donc sa stratégie pour s'imposer en France avec un modèle alternatif dans l'air du temps. Mais la banque pourrait avoir à modifier quelque peu son modèle pour conserver cette ambition écologique à part sur un marché de plus en plus conscient des enjeux écologiques. D'ailleurs, de nombreuses offres défendent aujourd'hui des arguments similaires : PixPay, OnlyOne ou Goodvest par exemple.
  • Axer sur la co-construction : Hélios précise que son ambition pour 2022 est aussi axée vers le collaboratif. La néo-banque envisage de demander et de prendre davantage en compte les avis de ses clients pour développer son offre à l'avenir. "Nos clients, par le biais de notre forum, proposent et votent pour les services qu’ils veulent voir mis en place. C’est comme cela que nous avons lancé le compte-joint et le service de conseiller dédié" commente Julie Ménayas, l'une de ses confondatrices.
  • Soutenir des projets qui comptent : Helios a également annoncé avoir réalisé un investissement à hauteur d'1 million d'euros dans la transition écologique en finançant deux projets : la centrale solaire Kwita Wije en Nouvelle-Calédonie et la construction de véhicules 100% hydrogène par Hopium.

 

MISE EN PERSPECTIVE

  • Les choses sont en train de changer. La COP26 et la nécessité, pour les banques traditionnelles, de défendre une stratégie RSE renforcée auront participé à une évolution positive en matière d'éco-responsabilité. Les six banques françaises ont ainsi pris en 2021 un engagement de neutralité carbone d’ici 2050 et affichent depuis leurs plans stratégiques pour atteindre cet objectif (Crédit Mutuel Arkéa, La Banque Postale ou Société Générale par exemple).
  • L'ONG Reclaim Finance vient néanmoins d'accuser les grandes banques françaises d'être les premières à financer les énergies fossiles au niveau européen. Une réalité qui doit néanmoins être tempérée. Si les six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE, La Banque Postale et Crédit Mutuel) ont bien alloué quelque 47 milliards de dollars aux d’entreprises liées aux énergies fossiles l’an dernier, ce montant est largement inférieur à celui estimé par les associations pour l’année 2020 (environ 88 milliards de dollars). Une baisse de moitié a donc d'ores et déjà été constatées.