Maif accompagne l'inclusion numérique des territoires

Le groupe mutualiste MAIF, société à mission, a souhaité refaire la lumière sur un de ses engagements, afin de consolider son positionnement et son identité. Il s'agit cette fois pour le groupe de soutenir l'inclusion numérique des Français, en apportant à ce combat une dimension itinérante capable de mieux répondre aux besoins actuels. Outre l'inclusion, MAIF apporte à son édition 2022 des enseignements pour faire face aux risques d'Internet.

LES FAITS

• MAIF a lancé un Numérique tour en France en 2017 mais communique aujourd'hui sur son initiative et le renouvellement de son approche pour 2022. Le Numérique Tour est ainsi présenté comme un village numérique itinérant capable de sillonner la France pour proposer différentes expériences immersives, ateliers ludiques et autres outils innovants et interactifs à ses participants.

• L'initiative fait aussi intervenir des acteurs locaux capables de proposer un accompagnement, dans la durée, aux visiteurs en ressentant le besoin.

• La cible : les habitants de villes et villages mal desservis par les services connectés et les élèves des institutions scolaires locales.

• Le groupe travaille en collaboration avec les collectivités locales qui sont invitées à déposer une demande d'intervention du Numérique Tour de MAIF. 160 communes ont été visitées depuis 2017.

• Ses missions :  
  • utiliser des dispositifs innovants et connectés, 
  • protéger ses données, 
  • coder, 
  • réparer des appareils numériques, 
  • imprimer en 3D
  • apprendre à jouer et connaitre l'e-sport, 
  • ...

• Les thématiques évoluent au fil de l'actualité numérique et de la montée en puissance de nouveaux services et dispositifs technologiques. 

ENJEUX

• Etendre une stratégie globale : MAIF compte parmi les acteurs de l'assurance les plus engagés de France. Groupe mutualiste et société à mission, MAIF jouit d'un positionnement enviable sur un marché de plus en plus sensible aux stratégies RSE et aux engagements citoyens et sociaux. Dernièrement, le groupe tablait sur deux partenariats avec Ulule et Camif pour renforcer ses efforts.

• Réduire la fracture numérique : MAIF fait aussi rimer ses engagements avec l'innovation et la transformation numérique. D'autant que si les grands groupes bancaires ou d'assurance ont effectivement parachevé leur transformation numérique ces dernières années, la fracture numérique reste une réalité en France. Et cette situation est chaque année plus tendue pour les non connectés, alors que quelque 250 procédures comptant parmi les plus utilisées par les particuliers et les entreprises vont encore être dématérialisées en 2022.

• Valoriser la pédagogie : L'un des axes de la campagne de MAIF est par ailleurs celui de la pédagogie. Le Numérique Tour est ainsi ouvert aux scolaires, ce qui confère au groupe la mission d'apprentissage face aux risques d'Internet. Une initiative d'autant plus importante dans le contexte de transformation du monde virtuel et d'avènement du Metavers.

• Faire preuve de souplesse : Tout l'enjeu de l'engagement de MAIF repose sur le fait d'être capable d'aller à la rencontre des citoyens mal desservis. En lançant une initiative itinérante, MAIF fait preuve d'adaptabilité et de souplesse. Ce positionnement n'est pas surprenant quand on sait que MAIF est depuis plusieurs années un champion du numérique. Le groupe a créé très précocement une fonction de Chief Digital Officer qui lui a permis de coordonner le numérique au sein de l'entreprise et d'adopter une structure innovante pour un groupe de cette envergure.

MISE EN PERSPECTIVE

• MAIF suit un axe stratégique similaire à celui défendu par La Banque Postale en partenariat avec l’association Wetechcare, créée par Emmaüs Connect depuis la même année, 2017.  

• Et pourtant, en dépit de ces efforts, la fracture numérique reste une réalité aujourd'hui pour des millions de français. Fin 2020, Le Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales faisait ainsi état du fait que 13 millions de Français se déclaraient toujours éloignés du numérique. 50% des non-internautes résident dans des communes de moins de 20 000 habitants, et 66 % ont plus de 65 ans.

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