ING forme contre la cybercriminalité
ING s'engage en faveur de la lutte contre la cybercriminalité. Cette fois, la banque belge opte pour la pédagogie et la formation de ses équipes et des professionnels du secteur avec la création d'une plate-forme unique. Cette nouvelle démarche s'inscrit dans des ambitions gouvernementales notamment soutenues par le Ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne.
LES FAITS
- ING lance sa nouvelle initiative dans le cadre d'un partenariat tripartite impliquant Microsoft et la fondation OWASP (pour Open Web Application Security Project) à l'origine d'une communauté en ligne travaillant sur la sécurité des applications Web.
- Ces travaux communs déboucheront sur le lancement, début 2022 de la plate-forme en ligne Open Source Security Foundation (OSSF). Cette dernière sera exclusivement destinée à former de futurs experts en risque et sécurité informatique.
- La plate-forme sera accessible à tous ; la police, la justice, les citoyens, les entreprises et le secteur bancaire étant particulièrement ciblés.
- Les contenus seront essentiellement distribués sous forme de :
- cours virtuels,
- vidéos pédagogiques,
- tests d'évaluation.
- Un examen final permettra de valider la formation des participants.
ENJEUX
- Palier un manque conjoncturel : Près de six organisations sur dix (57 %) sont touchées par une pénurie de main d’œuvre spécialisée en risque et sécurité selon des chiffres mis en avant par ING. Les trois quarts (76%) des professionnels interrogés témoignent également de difficultés persistantes pour recruter des profils qualifiés.
- Devenir une référence mondiale : ING n'envisage pas seulement de s'appuyer sur la plate-forme en ligne Open Source Security Foundation (OSSF) pour former ses propres équipes, mais bien pour accompagner l'ensemble des futurs experts en risque et sécurité informatique européens. ING devient ainsi la première banque en Europe à lancer une filière de formation en ligne dédiée à la sécurité informatique et à la prévention des risques.
MISE EN PERSPECTIVE
- 67 000 transactions frauduleuses par phishing ont été enregistrées par le secteur bancaire belge rien que sur l'année 2020. Le montant total de ces fraudes est estimé, par la Fédération belge du secteur financier (Febelfin), à 34 million d'euros, alors même que plus de 75% de tous les virements frauduleux sont détectés, bloqués ou récupérés par les banques belges actuellement.
- Le problème n'est évidement pas seulement belge. ING met aussi en avant le fait que le coût de la criminalité en ligne est estimé à 1 000 milliards de dollars et pèse ainsi sur le PIB mondial.