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En bref : Un recours contre Apple Pay et ses pratiques anti-concurrentielles

Une fois n'est pas coutume, mais Apple est de nouveau accusé d'opérer ses activités dans un cadre anti-concurrentiel aux Etats-Unis. Au coeur d'un nouveau recours déposé de manière collective devant le tribunal fédéral de San Francisco en Californie, le service Apple Pay et plus particulièrement, l'offre Tap to Pay.

Apple officialisait son service Tap to Pay sur iPhone en février dernier. Le service était alors présenté comme une solution d'encaissement Soft POS ouverte aux commerçants utilisateurs d'un smartphone Apple. 

C'est sur ce dernier point qu'une problématique monopolistique vient d'être soulevée par un collectif de plaignants américains, représentés par les cabinets d'avocats Hagens Berman et Sperling & Slater. Ces derniers soulignent le fait qu'Apple impose ainsi aux émetteurs de cartes de paiement d'utiliser le service Apple Pay, seule solution de portefeuille mobile à avoir accès à la technologie "tap to pay" sur les iPhones.

Une situation qui pourrait permettre à Apple de générer près de 1 milliard de dollars de revenus en frais de paiement chaque année. 

Les plaignants soulignent de plus le fait que la situation est propre au système d'exploitation iOS, alors que le système Android s'ouvre, pour sa part, à la concurrence. 

 

Une histoire redondante

Ces accusations font par ailleurs écho à une enquête ouverte par la Commission européenne sur l'App Store et Apple Pay. 

Apple n'en est pas à sa première accusation monopolistique. Le géant du web est même coutumier du fait. Ses appareils sont considérés comme particulièrement fermés, Apple cherchant à garder captifs ses clients dans son seul et unique environnement. 

La problématique ne concerne pas seulement les Etats-Unis, alors qu'Apple, tout comme Google d'ailleurs, était forcé en début d'année d'ouvrir son système de paiement in-app aux options de paiement tiers en Corée du Sud.