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Carrefour veut fidéliser ses clients avec MoneyGram

Carrefour et MoneyGram se sont associés pour faciliter les transferts d'argent en Europe et en Amérique latine. L'objectif est de développer le réseau de MoneyGram par de nouvelles implantations physiques et de fidéliser la clientèle de Carrefour en lui proposant de nouveaux services.

LES FAITS 

  • Carrefour ouvrira plus de 500 comptoirs MoneyGram dans les magasins de ses principaux pays d'ici 2024.

  • Concrètement, des employés d'agence spécialement formés permettront aux clients d'effectuer des virements dans plus de 200 pays pris en charge par MoneyGram.

  • Huit pays participeront : la France, l'Espagne, l'Italie, la Belgique, la Pologne, le Brésil et l'Argentine.

  • MoneyGram, permet de nombreuses options pour envoyer et recevoir de l’argent : sur un compte bancaire, un portefeuille mobile, dans des milliers d'agences, en ligne ou à partir de l'application mobile.

ENJEUX 

  • Une extension du modèle initié en Roumanie : l'enjeu pour les deux enseignes est de répliquer le modèle mis en place en Roumanie depuis 13 ans, en s'étendant désormais aux hypermarchés et supermarchés de sept nouveaux pays.

  • Offrir une palette de services pour fidéliser les clients : pour Carrefour, cette approche renforce sa stratégie de service visant à la fois à générer du trafic dans ses magasins et à fidéliser les clients existants. Par exemple, des tarifs préférentiels s'appliquent lors de transferts d'argent entre clients Carrefour.

  • Faire concurrence aux fintech : l'activité des professionnels du transfert de fonds (Western Union, Ria ou encore MoneyGram) est en pleine mutation. Ces acteurs spécialisés dans les petits transferts monétaires assistent à la montée en puissance de fintechs, telles que Wise et Remitly, qui proposent le même type de services à un coût bien moindre. L'industrie a dû réagir en repensant ses réseaux de distribution et en rendant les services accessibles via des points de contact en ligne et physiques.

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