Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • ESG/RSE
  • Suisse

La Green Digital Finance Alliance propose un classement des fintech les plus "vertes" pour lutter contre le greenwashing

La Green Digital Finance Alliance, le Swiss Green Fintech Network et le Secrétariat d’Etat suisse aux finances internationales (SFI), lancent aujourd’hui la première classification des fintech selon un ensemble de critères relatifs à l'écologie. Cette classification se veut un outil inédit pour aider à l'harmonisation des standards de comparaison sur un marché de la finance verte qui a gagné en maturité.

LES FAITS

  • La taxonomie a été lancée lors du Building Bridges Summit à Genève et vise à harmoniser l’approche adoptée sur les fintechs vertes par les décideurs, les investisseurs et l'ensemble des acteurs du marché.

  • Elle permettra également d'améliorer la compréhension des technologies financières vertes et, ainsi, de stimuler l’innovation et d'encourager l’adoption.

  • La classification couvre sept catégories de fintech verte :

  • Le rapport souligne qu’une entreprise de technologie financière qui offre aux utilisateurs une option verte ne sera pas nécessairement considérée comme une entreprise de technologie financière verte dans son ensemble.

ENJEUX

  • L'écologie est devenue une tendance forte dans le monde de la finance. Outre les initiatives politiques, telles que la feuille de route de l'administration Biden pour construire une économie résiliente au climat, de nombreux acteurs privés se sont engagés avec plus ou moins de sincérité sur cette voie. Mais les années passant, les exigences des clients sont de plus en plus fortes vis-à-vis de la contribution des banques à la lutte contre le changement climatique. Ce qui se traduit par un besoin d'outils de mesure et de comparaison pour évaluer concrètement l'action des acteurs financiers.
  • S'appuyer sur l'open data : des ensembles de données open source ont déjà permis de nombreuses innovations en matière de technologies financières vertes. Il s'agit notamment des données d’observation de la Terre provenant des bases de données Copernicus et NOAA, des inventaires de carbone et des bases de données de comptabilisation du carbone, des registres partagés de crédits carbone et d'une infrastructure de données bancaires ouvertes.
  • Le potentiel de l'IoT : la structuration de l’Internet des objets (IoT) et des données dans les infrastructures – telles que les centres de données nationaux ou régionaux – ont le potentiel d’accélérer les innovations en matière de fintech verte dans toutes les catégories de taxonomie, ajoute le rapport.

MISE EN PERSPECTIVE

  • La Commission européenne a présenté un ensemble de propositions du pacte vert pour l’Europe qui viseront à faire des produits durables « la norme » dans l’UE, à stimuler les modèles commerciaux circulaires et à « autonomiser les consommateurs pour la transition verte ».

  • Pour sa part, la SEC aux Etats-Unis entend également lutter contre le "greenwashing", en imposant des règles autour de la communication des fonds d'investissement contenant des termes comme "ESG" ou "low carbon".
  • Un exemple des dérives du greenwashing : le patron de DWS, la filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank, a démissionné après des perquisitions au sein du groupe, dans le cadre d’une enquête sur des produits d’investissement « vendus comme plus durables qu’ils ne l’étaient en réalité ».