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  • Epargne
  • France

Les Français souhaitent que leur épargne ait un impact positif sur l'environnement

C'est un constat partagé par de nombreux acteurs positionnés sur ce créneau. Les Français se sentent concernés par le changement climatique et souhaitent que leurs banques et assurances y contribuent. A l'occasion du salon « Change Now », une étude vient confirmer cette tendance et met en évidence les attentes des Français en matière d'impact concernant leur épargne.

LES FAITS

  • En s'appuyant sur un sondage en ligne administré par l’institut de sondage Kantar, le cabinet Wavestone dresse un panorama des attentes des particuliers vis-à-vis des banques et assurances face au changement climatique.

  • 72 % du panel estime que les banques et les assurances ont un rôle à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique.

  • 66 % des personnes interrogées jugent que l’impact environnemental est un critère important dans le choix de souscription d’un produit financier ; et 63 % se disent prêtes à sacrifier la performance de leurs investissements.

  • Côté assurance, 48 % des personnes interrogées sont prêtes à payer une assurance plus cher si elle entreprend des actions contre le réchauffement climatique. En termes de classe d'âge, ce sont 61 % des 25-34 ans qui sont prêts à payer plus cher une assurance, contre seulement 29 % des 55-65 ans.

ENJEUX

  • Un enjeu d’éducation et de communication autour des offres vertes : en effet, 47 % des personnes interrogées ne connaissent aucune de ces offres dites “vertes". En outre, 61 % des personnes qui ne seraient pas prêtes à investir dans un produit vert aimeraient tout de même que leur banque leur propose un calcul de leur empreinte carbone individuelle. Cette réponse souligne d'ailleurs ce que l'Exploratoire Sopra Steria Next a caractérisé comme un des paradoxes de l'éthique dans la relation bancaire : les clients veulent des produits plus éthiques, mais ne les achètent pas. Selon Sopra, ce paradoxe s'expliquerait à la fois par le déficit de notoriété de ces produits, et par le manque de confiance dans l'efficacité de ces produits.

  • Un gap générationnel : 23 % des 25-34 ans se déclarent tout à fait d’accord avec l’idée que l’impact environnemental est un critère important dans le choix de souscription d’un produit financier, contre 8 % des 55-65 ans.

MISE EN PERSPECTIVE

  • Il y a quelques mois, la néo-banque britannique Tandem a annoncé le rachat de la Fintech Oplo, pour faciliter une transition écologique et responsable de ses activités. Dans la même tendance, Aumax, la néobanque spinoff de Crédit Mutuel Arkéa, vient de lancer une nouvelle offre responsable. En partenariat avec Greenly, elle permet aux clients de connaître l’impact carbone de leurs dépenses et de bénéficier de recommandations personnalisées émanant d’institutions de référence telles que l’ADEME pour les aider à améliorer leur consommation.

  • Quelques autres acteurs ont fait de l'impact de l'épargne leur principal argument marketing ; il s'agit des néo-banques "vertes" comme Hélios, Onlyone ou encore Green-Got.

  • Mais, la principale annonce, émanant d'un acteur traditionnel, concernait La Banque Postale, qui en octobre dernier, a déclaré que la banque sortirait des énergies fossiles à horizon 2030, fixant ainsi une échéance aux autres acteurs qui se sont contentés d'engagements plus vagues et sur une échéance plus longue.