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  • Paiement
  • États-Unis

Mastercard et Doconomy permettent le suivi de l’empreinte carbone

LES FAITS

  • Le géant de la carte américain vient de signer un nouveau partenariat avec la start-up suédoise Doconomy pour proposer aux détenteurs de carte un aperçu de l’impact carbone de chacun de leurs achats.
  • Objectif : permettre aux utilisateurs de prendre conscience de l’impact de leurs dépenses sur le climat.
  • Outre l’extension de leur partenariat, Mastercard a également annoncé un investissement en capital dans Doconomy.
  • Dans le cadre de ce partenariat, les détenteurs de cartes Mastercard auront désormais la possibilité de suivre et de mesurer  les émissions de dioxyde de carbone liées à leurs achats via une application mobile.
  • Lancée en 2018, la start-up a reçu de nombreux prix pour sa solution. Doconomy a aussi été désigné partenaire de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
  • Comment ça marche ? La jeune pousse s’appuie sur l’Åland Index, lancé par The Bank of Åland, pour permettre de suivre les émissions de CO2 de chaque transaction. Elle relie chaque catégorie de transaction à son impact sur la planète afin de fournir un indice climatique de référence. Doconomy vient de nouer un partenariat avec Trucost, acquise par l’agence de notation du groupe S&P Global, pour une meilleure analyse des données.
  • Bank of the West, filiale du groupe bancaire français BNP Paribas basée aux Etats-Unis, et Nordea seront les premières banques à proposer la nouvelle fonctionnalité de suivi de l’empreinte carbone à leurs clients par le biais de leur application mobile.  

ENJEUX

  • L’enjeu de l’éco-responsabilité. D’après un rapport publié par Payments Europe, 76 % des Européens déclarent que la carte bancaire est le meilleur moyen de paiement. Toutefois, la question de l’éco-responsabilité devient un point sensible. Selon la BCE, près de 831,3 millions de cartes bancaires ont été recensées en Europe en 2018. De plus, elles doivent être périodiquement remplacées.
  • Par le biais de son initiative, Mastercard ne cherche pas à revoir l’impact écologique de la carte en elle-même, mais propose toutefois à ses clients un aperçu de l’impact carbone de leurs achats, pour provoquer une saine prise de conscience. Le groupe affirme que de nombreuses personnes sont prêtes à faire leur part dans la lutte contre le changement climatique mais ne savent pas comment s’y prendre.

MISE EN PERSPECTIVE

  • En février dernier, la jeune pousse suédoise annonçait un partenariat avec Mastercard pour le lancement d’une carte de paiement qui permettait de plafonner ses émissions de CO2 en limitant les achats en fonction de cet indice.
  • Les initiatives dans ce sens ce multiplient. La néo-banque d’origine néerlandaise, Bunq, vient de lancer une carte éco-responsable pour aider les utilisateurs à compenser leur empreinte carbone au fur et à mesure de leurs dépenses.
  • Mastercard et Nordea ont également travaillé avec la FinTech finnoise, Enfuce, qui vient de lancer my Carbon Action afin de permettre aux clients des banques de connaître le bilan carbone associé à leurs achats et améliorer leur empreinte écologique.