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« The Merge », la révolution écologique de la blockchain Ethereum

Après plusieurs années de préparation, la blockchain Ethereum, la deuxième la plus importante après la blockchain Bitcoin, devrait connaitre une transformation fondamentale, qui lui permettra de diminuer drastiquement sa consommation énergétique.

LES FAITS

  • Créé en juillet 2015, ce protocole d’échanges décentralisés repose jusqu’à présent, comme le Bitcoin, sur une validation des transactions ou la fabrication de « token » (jeton) par la méthode de « Proof of Work » en anglais (« Preuve de travail »).

  • Cette méthode va être remplacée par la « Proof of Stake » (« Preuve d’enjeu » en français) où les validateurs devront, pour toucher la récompense, placer dans un pot commun une mise de 32 Ether, la cryptomonnaie associée à Ethereum, soit environ 50 000 euros.

  • Des milliers de « mineurs » d’Ether vont donc se trouver fatalement au chômage technique

  • La transition d’un ancien protocole vers un plus moderne comporte des risques techniques malgré de nombreux tests en amont et les grandes plateformes comme Binance ou BitPanda ont prévu de geler les échanges durant la migration.

ENJEUX

  • Réduire drastiquement la facture énergétique : L'ancien système de proof of work, qui est toujours le protocole qu'utilise la blockchain Bitcoin, exige une grande puissance de calcul informatique et donc de puissantes installations comme des serveurs et des cartes graphiques pour « miner », c’est-à-dire valider un bloc de données chiffrées et sécurisées. Si la fusion réussit comme prévu, « la consommation d’électricité d’Ethereum baissera de 99 % » nous assure Joe Lubin, co-créateur de Ethereum et patron de ConsenSys, éditeur notamment du portefeuille MetaMask.

  • Une opération totalement décentralisée : La mise à jour vers Ethereum 2.0 est entièrement décentralisée. « Ce n’est pas une entreprise derrière mais de nombreux développeurs disséminés dans le monde qui veulent prouver que ce réseau à de l’avenir ». Les grands acteurs du secteur n’ont donc pas hésité à déléguer une partie de leurs équipes sur ce projet d’ampleur.

 

MISE EN PERSPECTIVE

  • L’empreinte carbone de la blockchain est l'un des principaux sujets de critique de cette technologie. Cette migration d'Ethereum pourrait, avec le temps, accroître l’acceptabilité de la blockchain et de toutes les applications qui en dépendent, par les décideurs et les régulateurs, anticipe le bancassureur néerlandais ING dans une note récente.

  • Face à l’échéance de leur activité, de nombreux mineurs ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis de cette transition. A cause de cela, certains mineurs sont allés jusqu’à annoncer la création d’un fork qui conservera le Proof of Work. Depuis, ce fork est appelé « EthPow », et son jeton est l’« ETHW ».