En bref : Revolut voit sa valorisation divisée par deux
Alors que la FinTech britannique faisait état de ses premiers bénéfices tout récemment, pour l'exercice 2021, Revolut vient de voir sa valorisation divisée par deux par la banque d'investissement Schroders. Sa participation a en effet été réduite de 46 % à 5,4 millions de livres sterling, au 31 décembre 2022, soulignant la dépréciation globale de la néo-banque.
La valorisation de Revolut passerait de 33 milliards de dollars en 2021, à 17,7 milliards aujourd'hui. Cette dépréciation intervient peu après la publication des derniers résultats 2021 de la néo-banque, bien après la clôture de l'exercice donc, et sans que le cabinet d'audit BDO n'ait pu certifier la majeure partie du chiffre d'affaires. La raison ? Le manque de transparence de la FinTech, qui se cumule avec ses problèmes de conformité.
De quoi reculer encore l'obtention, par la FinTech, d'une licence bancaire britannique ; son introduction en bourse devrait être elle aussi encore décalée.
Revolut n'est pas la seule néo-banque à subir une baisse de valorisation puisque la banque d'investissement Schroders a aussi réduit sa participation dans la néo-banque Atom de 31% en 2022. N26 et Klarna connaissent elles aussi des difficultés actuellement, soulignant une tendance globale sur le marché des néo-banques européennes actuellement.