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BPCE ouvre une chaire engagée pour réinventer le mutualisme

Le groupe BPCE vient d'annoncer la création d'une nouvelle chaire en partenariat avec l'ESCP Business School. Dédiée à la recherche, cette chaire doit surtout valoriser le rôle d'une banque mutualiste en tant que moteur de la transition sociale et environnementale de l'économie et de la société. Une démarche pédagogique pour faire valoir les engagements de la banque et donner un second souffle à cette notion de mutualisme, de plus en plus difficile à soutenir dans un contexte économique et social très différent des origines. 

LES FAITS

  • BPCE et l'ESCP Businness School ont signé un partenariat pour co-construire et co-animer une chaire destinée à durer trois ans, afin d'étudier plusieurs points majeurs :

    • le rôle de la banque mutualiste et coopérative dans le monde, 

    • l'impact de son engagement au service de l’économie et des territoires, notamment dans le cadre des grandes transitions environnementales et sociétales,

    • sa résilience dans un contexte de crise économique.

  • La chaire devra aussi évaluer l'impact plus large de la finance sur l'économie réelle et la société. 

  • Elle a, pour finir, un objectif exploratoire visant à mettre en lumière le modèle d’avenir des banques mutualistes et coopératives. 

ENJEUX

  • Renforcer son identité et sa différence par rappot aux banques commerciales : Le rapprochement de BPCE et l'ESCP Businness School doit d'abord servir d'outil de communication pour la banque mutualiste, afin de faire valoir son engagement social et écologique, ainsi que son rôle dans le développement des territoires. Mais, à plus long terme, il s'agit justement d'explorer à nouveau les spécificités de son modèle et d'en tirer des forces pour se différencier de ses concurrents non mutualistes.

MISE EN PERSPECTIVE

  • Selon une étude du cabinet YouGov datant de 2021, 75 % des Français estimaient déjà les problématiques de développement durable et de respect de l’environnement comme importantes. Un score allant même jusqu’à 87 % auprès de la population étudiante. 78 % considéraient alors aussi que les entreprises avaient un vrai rôle à jouer dans l’objectif de « mieux » consommer. 

  • Les mêmes personnes interrogées n'étaient néanmoins pas dupes, 67 % considérant que le greenwashing était déjà trop généralisé. Les clients des banques sont donc désormais très avertis et en recherche d'engagement authentique, une valeur que les organismes mutualistes peuvent mettre en avant.

  • BPCE a d'ailleurs traduit cet engagement dans sa nouvelle campagne de communication autour du contrat d'utilité public de la Caisse d'Epargne, où la banque détaille son engagement d'utilité au service des territoires.

  • Cette recherche de renouvellement du mutualisme est aussi présente chez les acteurs de l'assurance, comme MAIF avec par exemple son initiative de dividende écologique.