BNP Paribas noue un partenariat avec Worldline pour réduire la fraude Iban dans les prélèvements SEPA
BNP Paribas Cash Management a choisi Worldline pour réduire la fraude dans les virements de prélèvement SEPA. La fraude, que ce soit pour les particuliers ou les entreprises, est en constante évolution, obligeant les acteurs à durcir leurs systèmes contre les cyberattaques malveillantes.
LES FAITS
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BNP Paribas Cash Management a lancé la solution Worldline, qui combine la signature électronique des mandats SEPA (Worldline Payment Suite) avec la vérification des comptes basée sur l'Open Banking.
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SEPA Direct Debit (SDD) est un mode de paiement automatisé utilisé pour payer des factures uniques ou récurrentes dans un espace unique de paiement en euros via un mandat signé.
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BNP Paribas Cash Management est la première entreprise à intégrer la solution de vérification de compte de Worldline dans un produit en marque blanche appelé EasyCollect :
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L'API de signature électronique d'EasyCollect permet la signature en ligne des mandats SDD. EasyCollect utilise l'Open Banking pour vérifier que le payeur est le véritable propriétaire de l'IBAN utilisé pour signer le mandat.
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Le client s'authentifie fortement auprès de sa banque et autorise EasyCollect à obtenir automatiquement un IBAN auprès de sa banque.
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EasyCollect fournit également une base de données centralisée et une API pour créer et gérer les prélèvements SEPA.
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ENJEUX
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Réduire la fraude à l'IBAN : selon BNP Paribas Cash Management, le stratagème est à l'origine de plus de 60 % des prélèvements frauduleux ces dernières années. La solution vise donc, à prévenir le risque d'utilisation frauduleuse de l'IBAN d'autrui lors de la signature de mandats.
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Être précurseur sur la fraude IBAN : BNP Paribas veut se positionner comme un pionnier dans le domaine et s'apprête à établir de nouveaux standards dans la mise en œuvre des prélèvements SEPA.
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Offrir aux entreprises des paiements sécurisés tout en offrant aux utilisateurs une expérience client augmentée : la mise en œuvre des mandats SEPA existants et des solutions de prélèvement EasyCollect réduit le risque de fraude SDD et fidélise les clients.
MISE EN PERSPECTIVE
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Selon une étude BlueSecure, 2 entreprises sur 3 seraient victimes d'une fraude IBAN en 2021, et dont 25 % seraient victimes d'une fraude avérée. En effet, avec la recrudescence du travail à distance, les attaques sont devenues plus sophistiquées et se font par tous les canaux. Alors que les individus étaient auparavant ciblés, les cybercriminels ciblent désormais les organisations, les services de comptabilité étant ciblés en premier. Ce type d'attaque est une technique d'ingénierie sociale. En fait, les cyber-attaquants utilisent des moyens plus sophistiqués pour amener les gens à soumettre des données sensibles ou à cliquer sur des liens menant à des sites web compromis.
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Jusqu'alors, la fraude au virement était "essentiellement constatée" chez les entreprises, selon le rapport annuel de cybermalveillance.gouv.fr. Mais depuis l'année dernière, les responsables ont averti que le processus "affecte également de nombreux particuliers" :
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En 2022, 41 000 personnes ont consulté des articles expliquant comment se protéger de cette menace. Un chiffre en augmentation de 37% en un an.
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Récemment, Mastercard et Cybermalveillance.gouv.fr ont lancé l'initiative "Fraud Fight Club". Il s'agit d'une campagne contre les escroqueries d'ingénierie sociale basée sur les rapports des victimes et l'analyse des médias sociaux. Créé par le Groupement d'Intérêt Bancaire, la Banque de France et plusieurs entreprises privées, l'événement se déroule sur Instagram et s'adresse aux 25-35 ans, pour lutter contre les cybermalveillances.