Cybermalveillance.gouv.fr et Mastercard lancent le "Fraude Fight Club" pour sensibiliser les jeunes

"Fraud Fight Club" est une campagne de lutte contre les escroqueries par ingénierie sociale basée sur les témoignages de victimes et l'analyse des médias sociaux. Lancé par des banques, avec le Groupement d'Intérêt contre les cybermalveillances, la Banque de France et plusieurs entreprises privées, l'événement se déroule sur Instagram et s'adresse aux 25-35 ans.

LES FAITS 

• Les consommateurs sont de plus en plus confrontés au fléau de la fraude en ligne, comme par exemple, des e-mails aux couleurs d'une vraie banque, des SMS de renouvellement d'abonnement en temps opportun ou des offres à ne pas manquer, qui s'avèrent en réalité être des dispositifs de phishing.

• Partenaires de l'initiative : Cybermalveillance.gouv.fr, ComCybergend, la Banque de France, Mastercard, Campus Cyber, Crédit Mutuel-CIC, La Banque Postale, la FEVAD, LCL, Mercatel, Orange Banque, SG, ou encore Treezor.

• Le "Fraude Fight Club" est une campagne digitale destinée aux 25-35 ans, qui se déroule sur instagram.

• L'ensemble de la campagne se déroulera sur les réseaux sociaux et vise à promouvoir une approche altruiste, protectrice et bienveillante, notamment auprès des jeunes.

• La singularité de ce programme repose sur l'ethnographie pour comprendre la relation entre les individus et la fraude à travers l'analyse des réseaux sociaux, les conversations et les entretiens avec les victimes de fraude.

ENJEUX 

• Les Millennials sont vulnérables aux escroqueries par ingénierie sociale et pas toujours sensibilisés à la cybersécurité : la littératie numérique des milléniaux continue d'être un atout dans leur vie quotidienne, mais c'est aussi l'une de leurs faiblesses. Les jeunes peuvent agir en sur-confiance grâce à cette connaissance et baisser leur vigilance sur les fraudes en ligne.

• Eduquer les ménages pour lutter contre les fraudes en ligne : les escroqueries sont de plus en plus sophistiquées et touchent des personnes de tous âges, y compris les connaisseurs du numérique. La campagne vise à aiguiser les réflexes de chacun face aux tentatives de fraude, à anticiper les coups des fraudeurs, à trouver les contre-mesures appropriées et à les former à anticiper les activités frauduleuses.

• La cybersécurité un enjeu pour le gouvernement : le gouvernement est conscient de l'augmentation des appels au soutien des ménages qui visite leur site Cybermalveillance.gouv.fr sur les 4 dernière années. Sur les 3,8 millions de visiteurs uniques, 92% sont des particuliers, ciblant particulièrement les jeunes qui ignorent les dangers sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux. 

MISE EN PERSPECTIVE 

• Selon une récente étude réalisé par la Fédération Française Bancaire Française en octobre 2022, 51% des Français déclarent avoir déjà été confrontés à des tentatives de fraude aux données bancaires. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes âgés de 25 à 35 ans, qui sont particulièrement vulnérables aux escroqueries d'ingénierie sociale. Les escroqueries par ingénierie sociale consistent en une manipulation psychologique dans des contextes hautement fiables et peuvent trahir la confiance de la victime en utilisant la terreur et des jeux de pression douloureux.

• Selon les recherches de Dell Technologies, les cybermenaces, au télétravail et les risques liés aux charges de travail modernes sont de véritables priorités : 

  • 67 % sont préoccupés par la gestion des logiciels malveillants et des rançongiciels

  • 70 % ont identifié un risque accru de cybermenaces chez les télétravailleurs

  • 67 % sont moins confiants dans la protection de leurs données sur tous les clouds publics

  • 86% des entreprises ont été impactées par une cyber-menace

  • En moyenne, le coût médian des cyberincidents pour les organisations a dépassé le cap du million de dollars en 2022