Tangem s’associe à Visa pour payer en crypto dans le monde physique

Tangem, société de cryptoactifs, a profité de la fin du premier semestre pour faire quelques annonces et dévoiler le lancement prochain d’une solution de paiement. Pour cela, la fintech suisse s’est associée à Visa, dans le but de proposer une solution adaptée au wallet de Tangem, tout en garantissant un niveau de sécurité maximal. Actuellement en phase de tests, la solution devrait être intégrée directement au wallet physique de Tangem.
LES FAITS
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Tangem annonce le lancement des phases de tests et de production pour une nouvelle solution de paiement : Tangem Pay.
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La fintech s’est associée à Visa pour produire une solution intégrée à son portefeuille matériel, afin que les propriétaires puissent dépenser leurs cryptos plus facilement.
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En effet, Tangem commercialise des portefeuilles de stockage à froid sur des cartes à puce dont la forme est similaire à une carte bancaire.
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Concrètement, une carte de paiement Visa sera désormais combinée à ces portefeuilles physiques, permettant ainsi à leurs utilisateurs de réaliser des paiements directement via le solde de crypto-actifs ou de stablecoins, chez tous les professionnels acceptant Visa.
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Contrairement aux cartes classiques en revanche, celle de Tangem intègre une clé privée directement dans sa puce et nécessitera donc une utilisation physique pour chaque paiement.
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D’après la fintech, Tangem Pay devrait être disponible en Europe et au Royaume-Uni mais sa date de sortie n’est pas encore annoncée.
ENJEUX
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Première solution de paiement auto-gérée : Si Tangem parvient à commercialiser son portefeuille tout-en-un, ce sera une des premières solutions de paiement auto-gérée (self-custodial). C’est-à-dire que contrairement à un compte bancaire traditionnel où les fonds sont conservés par un tiers, l’utilisateur détient et gère l'entièreté de son compte en continu. L’intégralité de la sécurité tient donc dans la conception du wallet.
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Une solution hautement sécurisée : Ce partenariat va permettre à Tangem de bénéficier de l’expertise d’un géant du paiement pour justement conserver le niveau de sécurité mise en place dans le wallet initial. Sur son wallet, Tangem utilise la biométrie ainsi qu’un mot de passe en passant par une application mobile. Le portefeuille est le seul lieu où sont conservées les clés privées (preuve de détention d’un cryptoactif), la fintech offre donc jusqu’à trois cartes pour un seul wallet. Les cartes sont connectées de manière sécurisée et fermée ce qui leur permet de se transférer les clés privées pour que chaque carte possède l’intégralité des actifs du wallet. Sur le million de cartes produites par Tangem, aucune n’a été hackée. Visa promet donc d’apporter son savoir-faire pour proposer une solution sans faille de sécurité, dans l’esprit de ce que propose Tangem actuellement.
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Réconcilier services bancaires et actifs numériques : Les deux partis estiment que la mise en circulation de leur solution permettra de rapprocher davantage deux domaines jusque-là éloignés. Malgré l’attrait des investisseurs pour les cryptoactifs, leur utilisation au quotidien est encore compliquée et les solutions permettant de payer de manière traditionnelle avec des cryptoactifs sont peu nombreuses. La sortie de Tangem Pay pourrait donc répondre à ce besoin, tout en conservant une solution en auto-garde de bout-en-bout.
MISE EN PERSPECTIVE
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La fintech suisse n’est pas la première à proposer une carte de paiement liée à des cryptoactifs. Ledger, célèbre fintech française de wallet pour cryptos, lançait il y a deux ans déjà une carte de paiement en partenariat avec Baanx. Au même moment, Revolut dévoilait une fonctionnalité similaire permettant d’utiliser une carte de paiement classique pour dépenser des cryptomonnaies.
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Permettant de répondre à des problématiques comme les changes et conversions entre devises, les cryptoactifs ont rapidement intéressé des acteurs comme les assurances par exemple. Des assureurs comme Insured Nomads ont donc fait le choix depuis 2022 d’accepter les paiements en cryptomonnaies pour les nomades, simplifiant ainsi la gestion des échanges entre devises.