Vocalcom fait le pari de la signature vocale

Vocalcom, fournisseur de solutions pour les centres de contacts, se lance à son tour dans la distribution d’un service de signature vocale. L’extension de ses offres suit une certaine logique et présente un nouveau concurrent sur le marché de la dématérialisation des contrats.

Notre analyse : Une alternative à la biométrie

Vocalcom précise que son initiative fait suite aux estimations du marché de la dématérialisation des signatures qui représente 800 millions d’euros rien qu’en Europe.

Vocalcom s’appuie sur son expérience dans le développement de solutions logicielles à destination des centres d’appels, sur des thématiques larges allant de la fidélisation, au service client, en passant par la téléprospection. Le lancement d’un service de contractualisation vocale représente ainsi une extension des services de Vocalcom autour de la sécurisation.

Le service repose de plus sur une solution technique développée par deux partenaires de Vocalcom. Cette initiative de contractualisation illustre aussi une nouvelle forme de validation des accords et de l’identité, comme alternative à la biométrie dans les services à distance.

Le contrat vocal. C’est en ces termes que Vocalcom a choisi de présenter sa nouvelle solution de contractualisation dématérialisée grâce à la voix. Les secteurs concernés sont notamment la banque, l’assurance ou encore les télécoms.

La solution de Vocalcom respecte les normes européennes et les règles de validité de la signature électronique. Elle fait de l’accord vocal une valeur probante de l’accord des signataires, archivée comme élément de preuve de la souscription.

Il ne s’agit pas de biométrie mais de notarisation électronique du contrat vocal, la voix devenant un cachet numérique. Vocalcom s’est associé à  DOCAPOST et CDC Arkhinéo pour développer son offre, CDC Arkhinéo servant de tiers de confiance.