Une université + une banque = un FinTech Lab

LES FAITS

• Le nouvel effort d’innovation conçu par la banque ING aux Pays-Bas prend la forme d’une association inédite. Exit les start-up et les géants du Web, le partenaire de la banque est cette fois une université.  

• Il s’agit plus précisément de la Delft University of Technology, choisie par ING pour créer un nouvel AI Fintech Lab (AFL).

• Les deux partenaires mettront ici leur expertise en commun pour réaliser des recherches sur :
  • L’Intelligence Artificielle
  • L’exploitation des données
  • Les logiciels d’analyse de ces données

• De premiers travaux ont déjà permis de développer deux innovations qui seront testées au cours de l’année :
  • Un billet de train numérique « invisible », automatiquement validé à chaque voyage ; dans ce concept, le capteur du téléphone « discute » avec les bornes de validation, détecte le trajet et le paye, sans aucune intervention du client.
  • Un prêt hypothécaire « instantané », approuvé en 2 jours et actuellement testé en France.

• L’AI Fintech Lab ouvrira officiellement ses portes cet été. Des sites seront ouverts, sur le campus universitaire de Delft et sur le nouveau campus d’ING localisé à Amsterdam.

ING en CHIFFRES

• 36 millions de clients
• 42  pays
• 50 000 employés dont 15 000 dans les équipes technologiques de la banque (IT, logiciel et technologies des données)

ENJEUX

• Développer les outils d’IA de la banque : l’AI Fintech Lab devra permettre à la banque de développer de nouvelles théories, méthodes et outils intégrant les technologies d’Intelligence Artificielle.

• Recruter des forces vives : en s’associant avec une Université, ING cherche à accéder à l’expertise des talents de l’IA de demain.

• Devenir une banque plus intelligente : l’ambition du lancement de l’AFL est de permettre à ING de réaliser des analyses prédictives des besoins de ses clients et d’améliorer la sécurité de ses services.

MISE EN PERSPECTIVE

• En dépit de ses 15 000 salariés rattachés à sa section technologique, ING reste consciente de la nécessité d’un travail collaboratif autour des nouvelles technologies. D’autant plus si ce travail collaboratif est réalisé avec les experts de demain de technologies aussi avancées que celles liées à l’IA.

• Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une banque s’appuie sur les étudiants pour renouveler son modèle. Lloyds s’associait à l’Université de Newcastle dès 2015, alors que BNP Paribas Fortis et la Katholieke Universiteit Leuven annonçaient pour leur part en 2016 avoir créé une chaire universitaire.