Une application mobile pour faciliter le recouvrement

PaySwag est une application mobile en marque blanche conçue par Customer Engagement Technologies. Elle allie pédagogie et gamification dans une approche ludique, pour fluidifier les remboursements de dette d’une clientèle sous-bancarisée.

Ils sont récompensés sous forme de points lorsqu’ils effectuent leurs paiements en temps et en heure ou lorsqu’ils communiquent avec l’organisme auquel ils doivent des fonds. Ces points peuvent être échangés contre des cartes cadeaux Amazon ou des bons de réduction Starbucks. Côté créanciers (organismes prêteurs, municipalités, etc.), PaySwag fournit aussi un tableau de suivi in-app des payeurs.

PaySwag permet à ses utilisateurs de régler leurs factures, mensualités et autres amendes, en les encourageant à rembourser dans les temps. Les paiements peuvent être réalisés par carte depuis un mobile ou en espèces dans un réseau de 17 000 points de vente partenaires.

Ce service s’appuie sur une approche ludique pour aborder les paiements et remboursements de prêts. Il propose aussi des vidéos et jeux éducatifs, ainsi que des rappels, sous forme de push, pour aider ses utilisateurs à se souvenir de leurs échéances de paiement.

Notre Analyse : Fluidifier les remboursements par une méthode incitative

PaySwag souhaite limiter les risques d’impayés et répond ainsi à un besoin des organismes de recouvrement. La start-up rappelle par exemple que les amendes impayées ont mené à près de 4,2 millions de suspensions de permis en Californie. Ou encore, le volume des impayés a causé une perte d’environ 4,9 milliards de dollars pour les hôpitaux américains. Quant au montant des prêts automobiles non remboursés, il causerait un déficit d’environ 250 milliards de dollars. Des chiffres faramineux qui justifient une approche alternative au remboursement des dettes.

PaySwag opte pour une méthode ludique, induisant un cercle vertueux, pour aider les organismes comme les payeurs. Son réseau de points de vente partenaires permet de favoriser les paiements en espèces, pour les clients sous bancarisés. Cette approche ludique permet d’appliquer les méthodes du PFM (Personal Finance Management) au marché du recouvrement de créances. Elle fait écho aux nombreuses études qui montrent que les méthodes anxiogènes s’avèrent moins efficaces que l’incitation par le jeu.