Toyota crée un nouveau consortium sur la Blockchain
Le constructeur Toyota démontre une nouvelle fois son intérêt pour la technologie Blockchain en annonçant la création d’un nouveau groupe de recherche spécialisé, au sein de son centre de R&D. Toyota imagine notamment des applications dédiées à l’amélioration de la conduite autonome.
Les nouvelles recherches de Toyota autour de la Blockchain seront prises en charge en interne, par sa filiale Toyota Research Institute. Elles s’appuieront néanmoins sur la participation d’acteurs du secteur technologique, tels que le laboratoire du MIT, ainsi que quatre start-up innovantes mobilisées pour explorer plusieurs types d’applications.
Ces recherches porteront à 100 % sur le thème de la mobilité avec une ambition majeure : utiliser la technologie Blockchain dans le cadre de l’amélioration de la conduite autonome (avec la start-up BigChainDB). Le constructeur s’appuiera sur la technologie de registres distribués pour partager et analyser les données enregistrées lors des sessions de conduite autonome.
D’autres pistes seront aussi explorées comme l’utilité et l’adaptabilité de la Blockchain dans le développement de services de covoiturage, d’auto-partage et de paiement (avec Oaken Innovations et Commuterz) ou encore d’assurance (avec Gem). En tant que technologie de stockage et de transmission d'informations basée sur des historiques de transactions électroniques sécurisées, la Blockchain pourrait, selon Toyota, permettre de réduire les risques de fraude.
Notre Analyse : Des applications concrètes de la Blockchain dans la mobilité
Alors que les consortiums autour de la Blockchain se sont multipliés ces derniers mois, ils doivent faire face à des dissensions inévitables. Le consortium R3 qui compte notamment parmi ses membres RCI Bank, vient de réaliser sa première levée de fonds de grande ampleur, mais au prix de la sortie de certains de ses membres.
Toyota a pour sa part fait le choix de confier les missions de recherche autour de la Blockchain à sa filiale dédiée à la R&D, tout en y associant un nombre restreint de membres, avec un objectif très opérationnel : tester 4 cas d’usage autour de la mobilité. Un moyen de booster l’innovation autour de cette technologie d’avant-garde en l’adaptant aux problématiques spécifiques du secteur de l’automobile.