The fork lance son application de paiement à table
The Fork, (ex-La fourchette), propriété du groupe Trip Advisor, va proposer une solution de paiement à table via un système de QR code. Ce système mis en place par la chaine de restaurant Big Mama sous la marque Sunday connait actuellement un fort succès qui fait de l'ombre à ses concurrents.
LES FAITS
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L'ancienne start-up française, spécialisée dans les avis et la réservation de restaurant en ligne, célèbre cette année ses quinze ans d'existence. La plateforme était rachetée en 2014 par TripAdvisor. Elle est présente aujourd'hui dans une douzaine de pays et travaille avec 60.000 restaurants.
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Elle avait commencé l'an dernier à déployer TheFork Pay, une solution de règlement sans contact intégrée dans son application mobile. Elle se lance aujourd'hui dans le paiement à table via un QR Code.
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D'ici la fin du mois de juin, 200 restaurants proposeront le service dans trois pays (la France, l'Italie et l'Espagne) donnant déjà accès à TheFork Pay. Elle vise 1 000 restaurants à la fin de l'année.
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En 2023, l'entreprise implantera ses solutions plus largement en Europe.
ENJEUX
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Faire face à un concurrent très dynamique... : Sunday, qui s'est lancé l'an dernier en faisant d'importantes levées de fonds, s'est lui aussi positionné sur le paiement par QR code. Fin mars, la start-up revendiquait 5 000 restaurants signés à travers le monde.
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...ce qui passe par un renforcement des équipes : The Fork a prévu de créer 400 postes, dont 200 de développeurs, d'ici à 2023 pour faire face à l'accélération des besoins.
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Et diversifier son offre : Autre manière d'étoffer ses services, elle accélère le développement de sa carte-cadeau, qui, à côté de sa version numérique, existera aussi prochainement physiquement en France.
MISE EN PERSPECTIVE
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Dans la continuité de son développement dans le paiement intégré, TheFork travaille sur plusieurs nouveautés pour l'avenir.
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. La première, "eat now pay later", TheFork fait crédit au client, pour profiter du boom de cette nouvelle pratique et l'étendre à de nouveaux services.
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La seconde, proposer des prêts aux restaurateurs afin de financer leurs investissements et les encourager à s'agrandir ou pour améliorer leur activité.
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