Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Innovation
  • Stratégie d'acteur
  • Royaume-Uni

Starling Bank s’ouvre aux développeurs

Habituée des « coups » marketings et des initiatives avant-gardistes, la néobanque britannique Starling Bank revient aujourd’hui sur le devant de la scène en annonçant une démarche d’open-innovation. Elle vient d’ouvrir l’ensemble de ses API sur une plate-forme dédiée aux développeurs, créant ainsi la première « open-bank » européenne.

La nouvelle plate-forme en ligne de Starling Bank est dédiée exclusivement aux développeurs. Elle met à leur disposition toutes ses API et leur ouvre ainsi un accès aux données de ses clients, sous réserve de l'accord de ces derniers. 

L’objectif de cette plate-forme est ainsi de créer de nouvelles applications qui pourront être intégrées par la suite à l'application de Starling Bank, si elles sont approuvées par la banque. Elles pourront aussi fonctionner en lien avec d’autres objets connectés ou encore s’appuyer sur des chatbots. 

Starling Bank annonçait le lancement de cette plate-forme en février dernier. Promesse qui vient aujourd’hui d’être tenue.

Notre analyse - Vers une banque toujours plus modulaire

Au-delà de l’ouverture, cette initiative de Starling Bank met aussi l’accent sur la modularité, laquelle est une conséquence de l’open-banking voulu par les instances européennes. Les plates-formes de services financiers et autres interfaces de programmation ouvertes se multiplient, dessinant les contours d’un nouvel avenir pour la banque, fait de briques de services, au détriment des offres packagées traditionnelles.

Telle est aujourd’hui la promesse portée par Starling Bank. D’autres acteurs, comme Monzo, ou encore N26 défendent une approche similaire. En France, BPCE s’est aussi lancée sur cette voie en créant un start-up Pass, destiné à cadrer les relations avec les développeurs, s’inspirant ainsi de la structure de Fidor Bank, rachetée en 2016.

Ces offres représentent ce que pourrait être la banque de demain, basée sur les fondations de banque "ouverte" voulue par la DSP2 et les avancées technologiques permettant le partage toujours plus large des données. Et cette tendance devrait encore s’accentuer : aujourd’hui, seuls les comptes de paiement sont concernés par la DSP2. Mais, à terme, l’épargne, l’assurance-vie et les comptes-titres devraient aussi y être inclus, afin de normaliser les relations entre AISP/PISP et banques et ce, au bénéfice de la sécurité des données du client.