Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Epargne
  • États-Unis

Standard & Poor’s crée un nouveau fond d’investissement catholique

Le marché boursier américain accueille un nouvel indice, respectant les valeurs catholiques. Lancé par l’agence de notation Standard & Poor’s, il illustre une nouvelle incursion de l’affinitaire et des valeurs religieuses sur le marché financier mondial.

S&P 500®

Notre analyse : Après la finance islamique, la finance catholique

Le nouvel indice de Standard & Poor’s est la première initiative défendant les valeurs de la religion catholique sur le marché financier mondial. La religion et les placements sont pourtant déjà liés au travers de la finance islamique. Basée sur les principes de l’Islam et respectant des valeurs responsables, cette dernière, créée en 1975 connait depuis un succès grandissant.

Les principaux organismes financiers dans le monde estiment ainsi que les flux de la finance islamique dépassaient 2 000 milliards de dollars en valeur fin 2014. Ces chiffres devraient encore doubler d’ici 2020.

De l’opportunisme idéologique

A l’opposé de ce lancement, Standard & Poor’s propose aussi le Fonds du Vice (Vice fund), décrit ouvertement comme socialement irresponsable. En lançant l’indice catholique, l’agence de notation couvre désormais l’ensemble du marché en s’adressant aussi aux investisseurs les plus pieux.

est le nouveau fonds d’investissement lancé par l’agence de notation. Il rassemble les entreprises intégrées dans le S&P 500 respectant les règles de l’investissement socialement responsable édictées par la Conférence des évêques des Etats-Unis.

Sont ainsi exclus du fond de valeurs catholiques toutes les entreprises qui réalisent plus de 1 % de leur chiffre d’affaires grâce à la pornographie, au travail des enfants, mais aussi aux contraceptifs ou encore aux recherches sur les cellules souches.

Cet indice cible particulièrement les gestionnaires et administrateurs de patrimoines d’institutions catholiques, diocèses ou universités par exemple.