La Malaisie sur le point de généraliser le télépéage

Entre sécurité routière et opportunité de fluidification des paiements aux péages, les autorités malaisiennes des transports, Works Ministry et Malaysian Highway Authority, prévoient la mise en place de puces RFID dans les véhicules d’ici 2018.

Le télépaiement aux péages fait déjà partie des projets étudiés en Malaisie, notamment par le concessionnaire Projek Lebuhraya Usaha Sama Berhad.

Embarquée dans la vignette fiscale apposée aux pare-brise du véhicule, cette puce devrait remplir plusieurs fonctions : surveillance des véhicules volés, gestion du trafic routier et facilitation des paiements aux péages.

Ce dispositif pourrait concerner l’ensemble du parc automobile local d’ici 2018, soit près de 28 millions de véhicules. Il sera mis en place au fil des nouveaux achats et renouvellements de vignettes. Il pourrait aussi être appliqué aux motocyclistes.

Notre analyse : Les protocoles communicants au service des autorités routières

En Inde et à Singapour des systèmes de paiement électroniques basés sur des puces RFID ont déjà été mis en place. Là aussi, les tags sont installés dans les véhicules et des bornes dédiées équipent les péages. La notion de gain de temps prévaut, ainsi que la possibilité de suivre les conducteurs. Les autorités malaisiennes ajoutent à cela un principe de précaution, arguant de l’intérêt de ces tags en cas de vol du véhicule. Cette technologie appliquée aux contextes routiers a été envisagée par le ministère malaisien des transports dès 2005.

Sur les marchés européens, des services proches ont vu le jour, notamment le boîtier liber-t en France. Plus récemment, un partenariat entre Orange et Sanef a permis de tester un service de paiement mobile sans contact sur le péage de l’autoroute A14 (Observatoire d’avril 2015).