Société Générale va adopter le bot de Personetics

Les bots font partie des grandes tendances technologiques qui ont marqué l’année 2016 en particulier dans les services financiers. Une enquête récemment réalisée par Personetics confirme d’ailleurs l’intérêt des banques européennes. Concrètement, la filiale roumaine de Société Générale va lancer son projet dans le courant de l’année.

Personetics est une start-up new-yorkaise à l’origine d’un bot à destination des institutions financières. Son approche personnalisée a pour objectif d’améliorer la relation client et la qualité de l’accompagnement.

Parmi ses partenaires, la start-up travaille avec le groupe Société Générale : BRD, sa filiale roumaine, va bientôt lancer son projet. Les premiers usages envisagés concernent les investisseurs, qui pourront converser avec le bot pour obtenir des informations sur leur compte d’investissement. Cette première phase servira de test avant de s’adresser aux clients particuliers, pour des questions relatives aux comptes de dépôts ou au paiement de factures.

Les ambitions de BRD sont de faire de ce bot un outil transactionnel ; la solution de Personetics va donc permettre de l’entraîner en imaginant le plus grand nombre de questions possible. Le bot sera ensuite amené à effectuer des transactions pour le compte de ses clients.

Notre analyse - Du bot conversationnel au bot transactionnel

Pour améliorer ses services, Personetics s’est appuyé sur une étude réalisée auprès de 200 établissements financiers. Les trois quarts d’entre eux ont déclaré attendre une amélioration commerciale de l’usage d’un bot. Et la moitié serait déjà en train de travailler au moins à un projet de bot. L’objectif de Personetics n’est pas de créer une interface pseudo-humaine, mais bien un outil d’analyse de données, visant à répondre de la manière la plus pertinente aux attentes de ses utilisateurs.

BRD a d’ailleurs constaté que le bot de Personetics répondait de manière plus précise qu’un conseiller humain aux questions relatives à la conformité par exemple.

Aujourd’hui les bots, notamment liés à Facebook Messenger, sont de plus en plus répandus et servent tous les types de services financiers : paiements de personne à personne, suivi des taux de change, ou encore opérations de m-banking pour les plus jeunes.