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Retour d'expérience : Spendesk affiche une hypercroissance

Le spécialiste français de la gestion des dépenses d’entreprise Spendesk a multiplié les levées de fonds ces derniers mois, soutenant sa croissance. Mais les belles annonces ne doivent pas, comme souvent sur le marché des néo-banques, faire oublier que le démarrage peut être long.

LES FAITS

  • Spendesk couvre l’ensemble du processus de dépense. C’est-à-dire, les cartes de paiements, le traitement des factures, le suivi des budgets, les analyses de dépense, le remboursement des frais et même une automatisation comptable.
  • La start-up a enregistré un chiffre d'affaires de 8,2 millions d'euros en 2020, une croissance de 78% par rapport à 2019.
  • Malgré des pertes également en hausse, qui ont atteint plus de 18 millions d'euros sur l'année 2020, la FinTech est parvenue a lever 100 millions d'euros en série C en 2021.
  • Cette levée de fonds lui a permis de poursuivre son développement. Elle comptait ainsi 150 salariés en 2019, contre près de 300 après la crise. Elle prévoit de recruter 300 salariés supplémentaires d'ici fin 2022.
  • Depuis sa création en 2016, Spendesk est parvenu à convaincre quelques 3 000 clients entreprises qui utilisent à ce jour ses services de gestion des dépenses.
  • Ces derniers génèrent, via leurs abonnements, 56 % des revenus de la FinTech, le reste provenant de :
    • l'utilisation de ses services via des plate-forme de Banking-as-a-Service tels que Bankable (pour 41%), 
    • la facturation de frais d'interchange prélevés sur les achats réalisés via les cartes Spendesk.
  • Spendesk espère par ailleurs doubler les revenus de ses abonnements d'ici la fin de l'année. 

 

ENJEUX

  • Un modèle d'abonnement très efficace : Pour couvrir un large spectre de petites et moyennes entreprises, le modèle d'abonnement de Spendesk permet d'adapter le coût de l'utilisation aux usages. Le prix dépend des fonctionnalités utilisées ou encore des modalités d'intégration. Ensuite, les clients payent en fonction du nombre de transactions gérées dans la plateforme.
  • Développer son offre à l'international :  Au-delà du marché d'1 million de PME sur les trois pays où elle est déjà présente (France, Allemagne et Royaume-Uni), Spendesk vise un développement aux Etats-Unis qui démarre timidement face à la concurrence déjà bien établie d’acteurs comme  Bill.com, Divvy ou Brex.
  • Un effort de transparence : Si la majorité des start-up françaises jouent la carte de la rétention d'information, préférant payer des amendes minimes plutôt que de publier leurs bilans, Spendesk a pour sa part fait le choix de la transparence.

 

MISE EN PERSPECTIVE

  • Le marché français représente environ 60 % du chiffre d'affaires de Spendesk. Bien que jeune, la FinTech peut d'ores et déjà compter sur ses autres marchés pour générer ses futurs profits.
  • Elle devra néanmoins avant tout tabler sur l'Europe (Allemagne et Royaume-Uni en tête) puisque, selon ses résultats locaux, Spendesk ne parvient pas à installer son service aux Etats-Unis.