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Retour d’expérience : Prêt d’Union s’impose en France

Un an et demi après le lancement de son activité, Prêt d’Union se pose en acteur dominant du marché du prêt entre particuliers en France. La plate-forme a su s’adapter à un environnement réglementaire complexe.

25 millions d’euros de crédit. C’est le montant octroyé aux emprunteurs grâce à Prêt d’Union depuis son lancement à l’automne 2011. Depuis le début de l’année 2013, elle a prêté 14 millions d’euros, plus qu’au cours de toute l’année 2012 (11 millions d’euros).

La plate-forme envisage d’atteindre 40 millions d’euros de financement fin 2013 en ne proposant que des crédits amortissables pour des montants de moins de 5 000 euros.

Un des secrets de la réussite de Prêt d’Union ? Ses agréments obtenus après deux ans d’attente auprès de l’ACP et de l’AMF. Les deux fondateurs pourraient voir leur initiative consacrée officiellement puisqu’ils sont lauréats du prix du jeune entrepreneur organisé par la Tribune le 26 juin 2013.

Notre analyse : Un succès en demi-teinte

Prêt d’Union fait quasiment figure d’exemple par sa croissance dans un contexte règlementaire difficile. L’ACP et l’AMF imposent en effet des règles strictes aux acteurs du secteur.

Statut, exigences en fonds propres et gestion des risques sont autant de conditions à respecter qui peuvent s’avérer bloquantes. Ainsi, FriendsClear, partenaire du Crédit Agricole, a annoncé mi-juin la cessation de ses activités, après avoir dû fermer la plate-forme pendant huit mois pour se mettre en conformité avec les exigences de l’ACP.

Un avenir optimiste

Malgré les contraintes imposées par les autorités, l’exemple américain et la forte croissance de la demande française sont autant d’arguments qui viennent confirmer le potentiel du marché du prêt entre particuliers. Par ailleurs, les autorités, sévères dans l’encadrement de cette nouvelle activité, doivent s’adapter et envisagent déjà de créer un nouveau statut d’établissement de financement participatif à la rentrée.