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R3 : plusieurs banques quittent le consortium

Le consortium cross-industrie R3 CEV revoit à la baisse ses objectifs d’investissement, tablant désormais sur la levée de 150 millions de dollars (contre 200 auparavant). Elle apporte aussi des modifications à sa structure et devrait permettre aux banques de détenir 60 % de ses parts contre investissement. Des remaniements qui interviennent alors que de grands groupes ont annoncé quitter ses rangs.

Une grande partie (90 %) des membres du consortium ne s’est pas opposée à ces remaniements, ni même à un futur investissement. Toutefois, R3 ne s’attend pas à ce que l’ensemble des banques prennent part à sa levée de fonds.

Dans la foulée de ses annonces, deux de ses membres d’origine, Goldman Sachs et Banco Santander, ont renoncé à investir et choisi de quitter le consortium. Ces prises de décision semblent résulter d’un désaccord sur les termes de la nouvelle répartition des parts et de la levée de fonds. En outre, les deux banques (en particulier Goldman Sachs) mènent de leur côté des projets liés à la technologie Blockchain.

Selon le Wall Street Journal, Morgan Stanley devrait elle aussi quitter le consortium. National Australia Bank, de son côté, ne compte pas prendre part à cette levée de fonds.

Notre analyse : R3, premières dissensions

R3 avait initialement prévu de créer une société dont les services auraient été partagés par l’ensemble de ses membres. Ces derniers auraient alors été en possession de 90 % de ses parts. Le consortium a renégocié à la baisse le montant de sa levée de fonds, gardant en échange 40 % des parts. Goldman Sachs souhaitait pour sa part prendre une place plus importante dans la gouvernance du consortium, ce qui explique son départ.

Goldman Sachs et Santander vont poursuivre de leur côté leurs travaux autour de la Blockchain. Goldman Sachs, par le biais d’investissements dans des start-up (Digital Asset Holdings, par exemple), ou par le biais de sa propre monnaie virtuelle, le SETLCoin. Et Santander, avec le lancement commercial d’une plate-forme dédiée aux transferts internationaux (s’appuyant sur la blockchain Ripple).

Ces dissensions montrent à quel point le sujet reste stratégique, en particulier pour les établissements financiers. Goldman Sachs, pour sa part, n’a jamais caché ses ambitions et sa volonté d’investir massivement pour devenir « une entreprise technologique ».