Quand une start-up réinvente la mobilité

Maas envisage aujourd’hui le véhicule comme un outil de mobilité, au même titre que tout autre moyen de transport. Un renversement de paradigme, la conduite n'étant plus une fin en soi. La start-up s’attaque à un problème d’actualité qui attire l’attention d’acteurs de plus en plus variés.

Pour Maas, start-up nouvellement implantée en Finlande,  la voiture est le support d'un service, géré par un acteur tiers, centré sur la mobilité des personnes. Ainsi, Maas défend un modèle de consommation de l’automobile « à la demande », sous la forme d’un abonnement.

Cet abonnement est un pack de mobilité mensuel, intégrant différents modes de transport, l’automobile (à la location) mais aussi le train, les taxis ou encore le vélo.

Maas signifie « Mobility As A Service ». La start-up finlandaise appartient au groupe éponyme venu d’Australie.

Notre analyse : La mobilité au cœur des intérêts

Les problématiques de mobilité, particulièrement marquées dans les grandes villes, poussent de nombreux acteurs à s’intéresser à la question d’un autre modèle de mobilité. Le succès des services d’auto partage a par ailleurs accéléré cette évolution.

Parmi les constructeurs, Ford fait figure d’exemple tant sa réflexion en la matière est avancée. Or les spécialistes de l’automobile ne sont pas seuls à chercher des modèles alternatifs, les start-up aussi s’y intéressent, à l’image de Maas.

Mais cette nouvelle initiative cache aussi les intérêts moins affichés d’’autres acteurs. Parmi les investisseurs ayant participé à la levée de fonds de Maas en Finlande, estimée à 2,2 millions d’euros, on trouve notamment le français Transdev.