Primo mise sur les QR codes
La start-up japonaise Primo s’appuie sur la reconnaissance de QR codes pour permettre aux utilisateurs de son application mobile de commander et payer depuis leur mobile. Dans un contexte de mobilité croissante de l’encaissement, Primo apparaît comme une alternative.
Ces QR codes peuvent être ajoutés à des affiches publicitaires, catalogues, sites, point de vente, etc. Ils permettent aux consommateurs d’acheter des produits sans attendre, depuis l’application mobile de Primo. Le client doit au préalable avoir renseigné les données de sa carte de paiement et son adresse de livraison. La relation client, en revanche, reste gérée par le commerçant partenaire.
Primo a été lancée en octobre dernier et compterait aujourd’hui 90 marques partenaires. Une phase de test a été menée début février dans un magasin éphémère. Il mettait à contribution une vingtaine de marques.
La start-up perçoit une commission de 6 % (hors taxes) plus 30 yens sur chaque vente, en tant qu’apporteur d’affaires. Elle compte par la suite adresser le marché chinois, puis les Etats-Unis.
Notre analyse : Le QR code, une solution universelle qui refait parler d’elle
L’utilisation des QR codes dans ce type de contextes n’est pas en soi une nouveauté. Primo cherche à convaincre les marques comme les consommateurs, en privilégiant une technologie bien implantée au Japon. Elle mise ainsi sur l’achat d’impulsion. Si les expérimentations autour des QR codes n’ont pas décollé jusqu’à présent, la mobilité croissante des consommateurs et des dispositifs d’encaissement pourrait encourager le développement de ces solutions alternatives.
Elles ont notamment été testées via des bannières installées dans certains métros (par PayPal ou Tesco) ou des « murs » d’achat interactifs.
Les QR codes refont donc surface alors que des géants comme Amazon tentent des percées très remarquées sur le marché de la distribution physique. Le type d’approche proposé par Primo se démarque par son universalité et sa capacité à s’adapter aux besoins de toutes les marques.
Crédit photo : Bloomberg