Open-banking : Lydia signe avec Tink pour préparer l’avenir des API en Europe
LES FAITS
- La FinTech du paiement vient d’annoncer un partenariat avec la start-up de l’open-banking, d’origine suédoise.
- A ce stade, l’objectif est essentiellement technique et vise à lui permettre d’améliorer la stabilité de ses connexions API avec les banques. A terme, Lydia vise un partenariat international.
- Lydia s’est déjà lancée dans l’open-banking depuis plusieurs années, via le lancement de son offre méta-bancaire, accompagnée d’une carte de paiement agrégatrice.
- Cette première incursion s’est faite en partenariat avec la start-up Budget Insight, et son API Budgea.
- Suite au partenariat avec Tink, les transactions seront orientées en fonction de la performance des API. Les clients de certaines banques passeront donc par l’API de Budgea et les autres par celle de Tink.
- Les services de Lydia en matière d’open-banking se traduiront toujours par les deux services qui existent aujourd’hui : l’agrégation de comptes d’une part et l’initiation de paiement d’autre part pour approvisionner le compte Lydia et réaliser des virements sans sortir de l’application.
ENJEUX
- Stabiliser ses connexions API : le premier objectif de Lydia est de limiter l’impact d’une transition qui se fait assez lentement, au gré des améliorations apportées aux API des banques. Le fait d’ajouter un deuxième agrégateur, qui supporte déjà les connexions avec 15 banques (dont AmEx, Hello Bank!, ING, N26 et Revolut), lui permet d'optimiser sa connectivité.
- Préparer l’avenir : l’objectif de Lydia est surtout de se préparer à un avenir dont la FinTech estime qu’il passera entièrement par l’APIsation des offres, pour garantir une communication parfaite entre banques et acteurs tiers, à une échelle européenne. Et comme Lydia a déjà commencé à s’étendre à l’international, son objectif est d’avoir un partenaire qui puisse lui assurer cette connectivité partout en Europe.
MISE EN PERSPECTIVE
- La capacité des banques et des acteurs de l’open-banking à travailler ensemble pour améliorer la qualité des API est cruciale, car ces dernières sont le sésame pour permettre aux banques d’intégrer leurs offres « sans couture » dans n’importe quel contexte.
- Le démarrage de cette finance « contextuelle » a notamment eu lieu au Royaume-Uni, où l’entité chargée de la mise en œuvre de l’open-banking communique sur des chiffres encourageants, dans la lignée de la stratégie très volontariste des autorités britanniques.
- Yolt, agrégateur britannique créé par ING Direct, communique pour sa part des chiffres de connexion en nette hausse : sa filiale Yolt Technology a comptabilisé 1 milliard d’appels sur ses API, en croissance de 10 % par mois depuis un an. En mai dernier, YTS a annoncé couvrir 80 % des connexions bancaires en France, Italie et Espagne et 90 % au Royaume-Uni.