Les robo-advisors assistent les CGPI d’UAF Life Patrimoine
Le groupe Crédit Agricole est aujourd’hui à l’initiative de deux nouveaux partenariats mettant les robo-advisors au service de la gestion de patrimoine. La plate-forme de distribution de produits d’épargne UAF Life Patrimoine proposera désormais un nouvel outil d’IA à ses CGPI, en partenariat avec Fundshop et Active Asset Allocation.
Une nouvelle solution de gestion des contrats sera désormais proposée aux conseillers en gestion de patrimoine partenaires d’UAF Life. Baptisée SmartInvest, elle concerne pour l’instant les détenteurs des contrats NetLife et a été conçue par FundShop.
La solution se distingue par sa promesse de présenter un parcours client totalement dématérialisé. SmartInvest est un outil de gestion personnalisé et automatisé des contrats, facilitant le suivi de ses placements.
Une fonction de « contrôle dynamique du risque » est par ailleurs proposée aux clients des contrats assurés par Spirica. Cette fonctionnalité est proposée en partenariat avec Active Asset Allocation.
Analyse : L’intégration croissante des robo-advisors dans l’offre des banques
Les robo-advisors racontent déjà une longue histoire. Au fil du temps ils ont pris de multiples formes : d’abord coachs financiers avec Grisbee ou Yomoni, mais aussi outils pédagogiques destinés à l’épargne et dispositifs visant à démocratiser l’investissement.
Aujourd’hui, les robo-advisors sont de plus en plus nombreux à intégrer les offres des acteurs historiques. Ainsi, le groupe Crédit Agricole, via UAF Life Patrimoine, installe leurs solutions au cœur de son modèle en les mettant à disposition de ses gestionnaires de patrimoine. Ces partenariats, avec FundShop d’une part et Active Asset Allocation d’autre part, font suite à une étape de conception d’un Proof of Concept qui a permis d’affiner l’offre commune en fonction des besoins spécifiques du groupe.
Une tendance émergente
L’idée avait déjà été adoptée par d’autres groupes financiers par le passé (comme Fundee, SoFi ou bien encore Mioying). Cette évolution illustre la crédibilité croissante de ces technologies, auprès des banquiers mais aussi de leurs clients.