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Les Français prêts à sauter le pas des services financiers "sans banque"

L'une des premières plateformes de finance embarquée d'Europe, Solaris, vient de publier une étude concernant l'usage des Français en matière de services de finance embarquée (embedded finance). D'après ces résultats, ils seraient de plus en plus enclins à utiliser ces nouvelles technologies, y compris celles proposées par des acteurs non bancaires.

LES FAITS

  • Solaris a réalisé son étude en partenariat avec le cabinet Roland Berger. Ils ont interrogé 1 600 consommateurs à travers l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et la France. Et l'Hexagone s'avère un territoire plus mature s'agissant de l'adoption de la finance embarquée.

  • Près de la moitié des Français (46,2 % exactement) utilisent des services financiers embarqués aujourd'hui, notamment pour accéder à des moyens de paiement sans passer par une banque. Ils sont 36 % à utiliser un portefeuille numérique et 32 % une carte de crédit distribuée par une entreprise non-bancaire.

  • Usages de la finance embarquée : l'organisation de voyage (pour 40 % d'entre eux), la réalisation d'un achat dans le commerce (34 %), l'utilisation de services de transport ou de mobilité (23,5 %).

  • Et l'identité des prestataires des services embarqués utilisés par les Français leur importe peu. Il s'agit surtout d'une question de tarif pour les usagers. En effet, plus de 6 Français sur 10 déclarent qu'ils utiliseraient des services financiers embarqués proposés par des acteurs alternatifs plutôt que par des banques traditionnelles s'ils y trouvaient un avantage en termes de coût.

  • Outre le tarif, les usagers des services de finance embarquée sont attentifs à la sécurité de leurs données (pour 60 % d'entre eux) et à la transparence des services et des processus (pour 60 et 44 % d'entre eux).

ENJEUX

  • Souligner la démocratisation des services de finance embarquée : L'étude montre que la finance embarquée est désormais une réalité, pour près de la moitié des Français, une évolution permise notamment par la DSP2, et qui devrait s'intensifier avec l'arrivée de la DSP3 et de FIDA, qui devraient ouvrir l'accès à l'ensemble des données financières (et plus seulement les données de paiement). D'où également l'enjeu de plus en plus fort de sécurisation de ces données et celui de redonner la main aux consommateurs sur l'usage de ces données.

  • Une autre menace pour les banques : Après que les FinTechs aient fait leur place sur le marché, les banques ont finalement gagné à collaborer et à assurer leur propre transformation, loin du cliché affiché d'un risque de concurrence destructeur. Cependant, cette évolution vers une finance embarquée est aussi synonyme de services financiers "sans banque" pour les consommateurs, qui perdent de vue le prestataire financier, lorsqu'un distributeur tiers s'intercale dans la relation. A cet égard, l'exemple d'Apple et Goldman Sachs est assez représentatif, avec l'émission de l'Apple Card et de l'offre Apple Savings.

MISE EN PERSPECTIVE

  • Solarisbank, devenue Solaris, ouvrait un premier bureau en France en juillet 2021. La plate-forme d'origine allemande n'a, depuis, eu de cesse de développer son modèle en Europe. Avec succès, puisque Solaris annonçait une nouvelle levée de fonds il y a quelques semaines à peine.