Lendix devient numéro 1 du crowdlending
Née en février 2015, Lendix fait partie de la vague française du crowdlending. Elle représente, selon le palmarès du site Crowdlending.fr, la plate-forme la plus dynamique du marché et entamerait la part de marché des banques.
En quelques mois seulement, Lendix est parvenue à financer 47 projets portés par des PME. Au total, les montants de financement s’élèvent ainsi à 8,5 millions d’euros.
Sur les 70 plates-formes de crowdlending lancées ces 12 derniers mois en France, seules 10 d’entre elles sont encore actives aujourd’hui. Le second acteur du marché, Unilend, est parvenu à prêter 6,6 millions d’euros depuis le début d’année.
Point d’orgue de la réussite éclair de Lendix, le lancement tout juste annoncé de ses activités en Espagne, et donc son développement très rapide à l’international.
Notre analyse : Une concurrence naissante
Lendix illustre un exemple de réussite, déconnecté de tout partenariat bancaire. Certains acteurs innovants peuvent donc s’imposer en toute autonomie et représentent à ce titre une forme de menace. Mais, l’association de ces deux types d’acteurs permet une dynamique gagnant/gagnant faisant naitre et croitre des services à valeur ajoutée.
Dans le cas de Lendix, l’un des enseignements de ces quelques mois d’existence est que la plate-forme, qui se destinait surtout aux PME, a su intéresser des entreprises plus importantes (la plus célèbre étant Alain Ducasse Entreprise). Outre les particuliers, les investisseurs institutionnels sont également conviés à financer ces entreprises. Pour ce faire, ils souscrivent à un fonds commun de titrisation.
Au-delà de son expansion à l’international (l’Italie devrait ouvrir en 2016), Lendix doit encore convaincre davantage d’emprunteurs français, notamment des TPE et, pour cela, gagner en crédibilité face aux acteurs historiques.