Le coup de foudre de l’assurance et des objets connectés
Le renouvellement des marchés de l’assurance et de l’assistance passera par la connectivité ! C’est en tout cas ce que confirme une étude d’Harris Interactive concernant les attentes des Français. 2015 sera une année charnière sur ce thème.
Notre analyse : 2015 : en route vers l’ultra connectivité
Les habitudes évoluent en même temps que le niveau d’acceptation des Français augmente. L’usage des appareils connectés croit plus vite que certaines prévisions ne pouvaient le laisser penser. Plus encore, les études réalisées auprès des Français révèlent certaines surprises concernant leurs nouvelles attentes en matière de services.
S’ils paraissaient réticents au traitement de leurs données personnelles et à l’intégration de trackers d’activité dans leur quotidien, les nombreux avantages qui en découlent, notamment en matière de personnalisation des services, participent au changement de leurs mentalités.
Un enjeu qui perdure : celui du Big Data
Au cœur de cette évolution des services toujours plus connectés, le Big Data. Pour les opérateurs de services (de la banque et de l’assurance notamment), il s’agit de passer à l’ère d’un « véritable » Big Data, et de relever le défi du traitement d’une masse d’informations exponentielle.
La dernière étude d’Harris Interactive sur les Français et l’intégration des objets connectés dans le secteur de l’assurance pointe spécifiquement du doigt leurs attentes en matière de services. En moyenne, la moitié de la population se déclare désormais intéressée par ce type d’offres.
L’assistance en cas d’accident soulève le plus grand intérêt. Les véhicules connectés présentent ici un enjeu de taille pour les opérateurs de services puisque 60 % des Français sollicitent un tel service en situation de mobilité. Suivent l’assistance à domicile et celle des personnes fragiles.
Les Français interrogés sont aussi très intéressés par les services de suivi de leur consommation d’énergie (pour 61 % des sondés), de géolocalisation ou d’aide au diagnostic médical. Ils sont en revanche entre 12 et 22 % seulement à être prêts à payer plus cher pour accéder à ces offres.