Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Paiement
  • International

La BRI lance un projet sur la tokenisation des paiements transfrontaliers

La BRI se lance dans un nouveau projet ayant pour objectif principal la numérisation des paiements transfrontaliers. Pour l’instant accompagnée par plusieurs banques centrales, la BRI devrait ensuite étendre la coopération aux acteurs privés. L’institution internationale souhaite bénéficier des avantages des technologies récentes comme la blockchain ou la tokenisation et réfléchira à travers ce projet, aux moyens de les intégrer dans les paiements internationaux.

LES FAITS

  • La Banque des règlements internationaux (BRI) a annoncé début avril le lancement imminent du projet « Agora ».

  • Ce projet a pour objectif de réfléchir à l’intégration des technologies de blockchain ou de tokenisation dans les paiements transfrontaliers, et de les tester.

  • Actuellement, lors d’un virement transfrontalier, la banque commerciale de la personne à l’origine du virement envoie un message à la banque commerciale du destinataire. L’opération entraine alors un règlement entre les banques centrales et un règlement entre la banque centrale et la banque commerciale rattachée. Celle du payeur est débitée par sa banque centrale et celle du bénéficiaire est créditée par la sienne.

  • Les participants travailleront donc sur plusieurs sujets dans le but de rendre possible et immédiat un virement entre deux pays très éloignés, quel que soit le jour ou le fuseau horaire.

  • Concrètement, la BRI souhaite utiliser la blockchain pour résumer en une seule opération les messages interbancaires et les règlements entre banques centrales. Pour cela il faudrait mettre en place :

    • Un registre électronique unifié ;

    • Un système informatique permettant d’utiliser une monnaie numérique de banque centrale et de numériser les dépôts de banques commerciales via la tokenisation.

  • La BRI pourrait également tirer parti de la blockchain en utilisant des « smart contracts », des contrats électroniques s’exécutant automatiquement lorsque certaines conditions sont remplies.

  • Ce projet se déroule en coopération avec sept banques centrales : la Banque de France, la Banque du Japon, la Banque de Corée, la Banque du Mexique la Banque Nationale suisse, la Banque d’Angleterre et la Réserve fédérale américaine.

  • Ainsi, une partie des devises les plus importantes sont représentées dans ce projet avec le dollar, l’euro, le yen, ou encore le franc suisse.

  • Dans un deuxième temps, des sociétés financières privées parmi les plus importantes au monde seront appelées pour rejoindre le projet.

ENJEUX

  • Travailler à la réduction des coûts et des risques dans les virements transfrontaliers : La BRI relève plusieurs inefficacités structurelles liée aux différences légales, réglementaires ou techniques, mais aussi aux différences liées aux fuseaux horaires, aux ouvertures des banques, etc. Le contrôle sur le blanchiment d’argent et la vérification des clients ont également ajoutés des contraintes supplémentaires pour les banques qui doivent impérativement effectuer ces vérifications. La numérisation représenterait néanmoins un moyen de réduire les coûts en automatisant une partie des processus, tout en garantissant un niveau de risque assez faible.

  • Maintenir la structure actuelle du système monétaire : Le schéma actuel à double niveau utilisé lors des virements devrait être conservé mais amélioré. La BRI mise sur les technologies comme les smart contracts pour permettre l’utilisation de nouvelles méthodes de règlement ou types de transactions jusqu’ici incompatibles.

MISE EN PERSPECTIVE