La Blockchain pour gérer le partage des véhicules
La gestion de la mobilité et de l’auto-partage passera désormais, aussi, par la Blockchain. Une nouvelle plate-forme de mobilité vient ainsi de voir le jour. De quoi illustrer un nouvel usage pour cette technologie d’avenir.
La nouvelle plate-forme de mobilité automatisée a été baptisée Tesseract. Elle doit permettre de faciliter le partage des véhicules via la blockchain. Tesseract est le fruit des efforts portés par le cabinet de conseil Ernst & Young. Elle est aujourd’hui déployée dans le cadre d’une phase pilote.
L’objectif de ce pilote est, à terme, d’imposer Tesseract dans la gestion du partage des véhicules autonomes et, plus globalement, d’en faire un outil d’optimisation des déplacements offrant différentes options de mobilité à la demande.
Tesseract enregistrera ainsi les véhicules et les voyages de l’ensemble de ses utilisateurs, facilitant la couverture des véhicules, les transactions entre propriétaires et locataires ou entre prestataires de services de mobilité et utilisateurs.
Analyse : Quand la Blockchain s’installe dans le secteur automobile
Outil technologique visant à l’origine à soutenir la création d’une monnaie virtuelle, la Blockchain se pose aujourd’hui comme une alternative aux tiers de confiance dans diverses opérations. Sur le thème de la mobilité, la technologie s’impose donc en toute logique comme un outil de gestion pour l’auto-partage.
Des offres parallèles qui inscrivent la Blockchain à tous les niveaux
L’usage de cette technologie repousse chaque jour un peu plus les limites de ses applications, sur le thème de la mobilité mais aussi, sur celui de l’assurance par exemple. Une initiative permet ainsi d’automatiser l’assurance, y compris automobile.
De nombreux constructeurs s’engagent par ailleurs dans les réflexions de consortium pour en ouvrir les usages (RCI Bank et Toyota notamment). Renault vient d’ailleurs d’en présenter un nouvel usage possible, à travers son carnet d’entretien numérique