La Banque Postale développe le paiement mobile tout en un
La Banque Postale lance « Mes paiements », une application mobile visant à héberger toutes ses fonctionnalités de paiement et à unifier le parcours client. Elle n’abrite pour le moment que l’option de paiement Paylib, mais devrait s’étoffer. Une démarche inédite ?
Avec Mes Paiements, La Banque Postale cherche à unifier ses services et, par la même occasion, le parcours de ses clients. Cette application est avant tout un portefeuille mobile permettant à ses porteurs de centraliser leurs moyens de paiement en un lieu unique.
Objectif : simplifier les parcours de paiement. Il s’agit pour la Banque Postale de faciliter les paiements en ligne, comme en point de vente, le règlement de factures, les transferts de fonds, etc. en s’appuyant sur un parcours immuable et sur une application « portail ».
Une fois l’application téléchargée et activée, les identifiants de banque en ligne sont utilisés pour reconnaître l’utilisateur. Une fois connecté, il choisira d’activer les services de paiement qu’il jugera utiles et saisira un code à 5 chiffres pour valider toute transaction.
Notre analyse : Paiements mobiles : La Banque Postale prend les devants
La Banque Postale adopte une démarche différenciante. L’objectif est de simplifier pour l’utilisateur final le paiement mobile, dont l’approche peut être rendue confuse par la multiplication des pilotes. Cette application lui ouvre d’importantes possibilités d’intégration. Outre Paylib (qui serait déjà utilisé par 100 000 clients de La Banque Postale) et 3-D Secure qui ont déjà été intégrés, le groupe envisage d’y inclure d’autres services d’ici la fin de l’année.
Côté client final, la cinématique retenue est simple et la marche à suivre pour effectuer une transaction reste la même : des atouts pour fédérer les usagers sur un marché encore très jeune.
Cette annonce suit de près le lancement d’une application de paiement mobile sans contact via HCE, testée par La Banque Postale avec Visa, ainsi que par Société Générale, BNP Paribas et BPCE.