La Banque de France étudie la blockchain

La Banque de France se penche sur les opportunités liées à la blockchain. A cet effet, des tests doivent être menés avec l’aide de deux start-up françaises : le centre de R&D Labo Blockchain et Blockchain France. Son but : identifier des cas d’usage applicables.

La blockchain continue de susciter l’intérêt des acteurs bancaires. Comme d’autres établissements financiers avant elle, la Banque de France entend elle aussi évaluer les opportunités et risques associés à ce protocole. Ses tests devraient commencer en avril et mener au développement d’un Proof-of-Concept.

Deux partenaires techniques ont été retenus pour cette phase d’expérimentation. Le centre de R&D Labo Blockchain, dont le cœur de métier repose sur l’élaboration de projets pilotes, et Blockchain France spécialisé dans la communication et la promotion autour de la blockchain.

La teneur des tests n’est pas encore décrite mais leurs objectifs portent à la fois sur les opportunités offertes par la blockchain et sur les risques qu’elle présente, notamment en termes de sécurité.

Notre analyse : Les banques passent la blockchain au microscope

La blockchain est désormais étudiée par plusieurs acteurs bancaires et financiers majeurs. Son architecture, la notion de confiance sur laquelle elle repose et ses promesses en termes d’économies budgétaires, font d’elle un sujet de prédilection.

Cette annonce suit plusieurs tests et lancements marquants, dont, notamment, les recherches menées par le consortium R3 suivi par plus d’une quarantaine d'établissements bancaires dont Société Générale, BNP Paribas et Natixis en France.

Pour rappel, parmi les applications possibles de la blockchain, BNP Paribas teste en ce moment un dispositif de financement dédié aux PME.

L’intérêt que lui porte la Banque de France, et donc les sphères institutionnelles, confirme que ses premières applications ne sont pas loin.