L’assureur Intesa Sanpaolo mise sur la maison connectée
Intesa Sanpaolo Assicura et sa filiale Smart Care ont lancé une nouvelle assurance multirisques habitation, ACasaConMe. Cette offre s’accompagne d’un dispositif télématique et de nombreux capteurs pour couvrir, tant les propriétaires que les locataires, contre les dommages et le vol.
Ce package est constitué d’une assurance MRH personnalisable et d’un kit de sécurité à installer soi-même (capteurs et terminal pour centraliser les données, à partir de 25 euros par mois). Les deux peuvent également être vendus séparément.
L’assurance couvre les incendies, les aléas climatiques, les dommages électriques, les dégâts des eaux, les fuites de gaz et les cambriolages (en option). Le dispositif connecté est donc constitué de détecteurs de fumée, de capteurs de mouvement et de capteurs pour l’eau, le gaz et les courts-circuits.
L’unité centrale rassemble les données enregistrées par les capteurs. Elle est reliée à un centre d’appels permettant de faire intervenir un technicien. Elle envoie également des alertes sur le téléphone du propriétaire en cas de détection d’un des capteurs.
Notre analyse : Les débuts de l’assurance connectée
Intesa Sanpaolo est l’un des premiers assureurs à proposer une offre aussi complète autour de la protection de la maison, en complément d’un contrat d’assurance MRH personnalisable. En France, Allianz a annoncé un partenariat avec Nest pour son détecteur de fumée connecté. Quant à AXA, des partenariats sont en discussion avec Withings et MyFox notamment (surveillance). La maison connectée leur apparaît comme un eldorado, l’objectif étant de réduire les risques et donc le coût des indemnisations, grâce à la prévention.
Ce lancement s’inscrit dans un contexte particulier pour Intesa Sanpaolo. Le groupe mise en effet sur l’immobilier, avec le lancement d’un certain nombre d’agences immobilières sous une nouvelle marque, Intesa Sanpaolo Casa. Cette nouvelle offre doit lui permettre d’accélérer sa croissance sur le marché de l’assurance dommages, où elle vise une part de 4 % en 2017 (soit 847 millions d’euros, au lieu de 209 millions fin 2014).