Kia axe la connectivité sur le diagnostic
Kia Europe a choisi d’appliquer le service après-vente au véhicule connecté. L’une des pistes explorées par les constructeurs car elle répond à une réelle attente des automobilistes.
Le budget 2015 du constructeur sud-coréen prévoit de développer un service connecté capable de remonter des données de diagnostic au sein de ses véhicules.
Une plate-forme récoltera les données communiquées par le véhicule connecté. Si besoin, ce serveur central se chargera de faire le lien avec le concessionnaire concerné tout en prévenant l’automobiliste d’un risque de panne.
C’est le modèle Optima qui bénéficiera le premier de cette fonctionnalité, mais Kia envisage de connecter l’ensemble de sa flotte d’ici 2018.
Notre analyse : Le SAV : une bonne piste pour le véhicule connecté
Au vu du grand nombre de données disponibles grâce aux équipements embarqués et connectés, le constructeur est en mesure d’établir un diagnostic prédictif. Ce qui lui offre de nombreuses possibilités : il pourrait, par exemple, produire des pièces en amont de la demande et informer de manière pertinente et plus efficace son client.
Ces informations seraient en effet prises au sérieux par l’automobiliste. En effet, de nombreuses études ont montré qu’en matière de véhicules connectés, la sécurité reste la première attente des utilisateurs. Ici, via une analyse prédictive, Kia répond à cette problématique, tout en y ajoutant le confort d’un SAV automatisé.
Et un peu plus de data !
L’étude comportementale des automobilistes permet, par ailleurs, de récolter encore un peu plus de données relatives à leurs habitudes de conduite ainsi qu’à l’utilisation qu’ils font de leur matériel. Ce qui ne manquera pas d’intéresser les services marketing et techniques de la marque, ou bien encore les assureurs.