Groupama dédie un contrat d’assurance aux robots agricoles

Assurance habitation, automobile, appareils électroniques et maintenant... robots agricoles ! Groupama lance aujourd’hui un nouveau type de couvertures dédié exclusivement aux robots agricoles. De quoi toujours mieux répondre aux besoins (même futurs) des agriculteurs. C’est aussi un cas d’école pour l’usage croissant des robots que l’on anticipe aujourd’hui.

Groupama s’engage aujourd’hui dans la protection du patrimoine robotique des agriculteurs. L’assureur a pour cela fait le choix du partenariat en se rapprochant du spécialiste de la robotique agricole NAIO Technologies.

Les deux nouveaux partenaires proposent désormais une solution de protection contre les dommages subis par les robots agricoles (en cas de vandalisme par exemple) ou causés par les machines à des tiers ou à leur propriétaire.

Pour le groupe NAIO Technologies, ce partenariat fait aussi l’effet d’une campagne marketing et intervient comme un moyen pour la start-up de profiter d’un coup de projecteurs sur ses machines en partie autonomes.

Analyse : Une assurance agricole adaptée à une problématique d’avenir

Groupama met en avant sa position de leader en matière de couverture agricole : le groupe assurerait ainsi 6 agriculteurs sur 10. Il précise par ailleurs couvrir aujourd’hui près d’un million de machines agricoles. Son partenariat avec NAIO Technologies et le lancement de sa nouvelle offre devrait encore lui permettre de conforter ce positionnement.

L’assureur met par ailleurs en avant le terme de « robot » pour dynamiser cette offre, même s’il s’agit de machines semi-autonomes. Il s’appuie pour cela sur son partenariat avec la start-up spécialisée NAIO Technologies dont les machines favorisent l’automatisation dans le secteur agricole.

Groupama cherche ainsi à se positionner en amont sur un futur marché agricole probablement conquis par l’automatisation des machines. Reste qu’à l’heure actuelle, des couvertures pours les machines agricoles sont  déjà proposées par d’autres acteurs du marché (Areas, mais aussi Crédit Agricole ou encore AXA). Cette problématique prend de l’ampleur. La preuve en est qu’une commission du Parlement Européen a analysé en 2016 les conséquences juridiques de l’essor des robots. L’Europe s’achemine donc vers une assurance obligatoire pour tous les robots.