Ford table sur un campus High-Tech
LES FAITS
- Le constructeur automobile s’est engagé dans de profonds travaux de renouvellement sur son territoire d’origine. Il transforme ainsi son centre de recherche et d’ingénierie de la ville américaine de Dearborn pour en faire un vaste campus de l’innovation.
- Totalement piéton, ce campus sera constitué de bâtiments interconnectés et high-tech.
- Son objectif principal sera de présenter et tester des solutions de néo-mobilité citadines : vélos électriques, scooters et autres navettes autonomes.
- Un espace collaboratif sera dédié à la conception des futures solutions de mobilité, grâce à l’intervention de talents.
- Le véhicule automobile devra aussi profiter de ces travaux puisque Ford envisage de développer de nouveaux choix de propulsion.
CHIFFRES-CLES
- 2022 : Fin des travaux
- Une capacité d’accueil de 20 000 employés
- Le bâtiment central du campus devra accueillir 6 000 employés Ford, concepteurs et équipes de développement de véhicules
ENJEUX
- Renforcer la nouvelle stratégie du groupe : le nouveau campus sera la vitrine des valeurs d’avenir de Ford. Le constructeur automobile relègue le véhicule automobile au second plan pour communiquer sur les besoins des citadins et sur les modes de transports durables.
- Définir les technologies d’avenir : avec ce campus, Ford entend participer à faire émerger les prochaines technologies qui révolutionneront la mobilité, après la connectivité, l’automatisation et l’électrification.
- Promouvoir une démarche de RSE : le campus accueillera aussi des cafés, restaurants et autres lieux de réunion conviviaux dans un cadre harmonieux pour favoriser l’engagement communautaire et le bien-être des salariés.
MISE EN PERSPECTIVE
- La construction de ce campus illustre les enjeux du marché de la mobilité actuellement : les acteurs cherchent à sortir de leur cœur de métier pour participer à la création d’un écosystème de mobilité complet à l’échelle des villes.
- Ford s’engage aujourd’hui en toute autonomie, avec l’appui de talents extérieurs mais au sein d’un campus qui lui est propre. D’autres préfèrent tabler sur la coopération à grande échelle, à l’image du projet Transpolis installé en France cet été.