Famoco s’intéresse aux moyens de paiement alternatifs

Famoco, start-up française proposant des terminaux d’encaissement légers, permet désormais à ses commerces clients d’accepter Alipay. Elle annonce aussi un partenariat avec Idemia (fusion de Morpho et Oberthur Technologies) afin d’inclure une fonctionnalité d’identification par empreintes digitales.

Famoco diversifie sa gamme de services aux commerçants en intégrant, grâce à Idemia, une technologie d'identification biométrique pour ses nouveaux boîtiers d’encaissement.

Cette start-up s’est rapidement orientée vers l’international et est désormais présente dans 35 pays. Elle a notamment ciblé les marchés en voie de développement, sur lesquels la fonctionnalité d’identification biométrique devrait être proposée prochainement.

Dans la foulée, elle permet aussi l’acception d’Alipay dont les ambitions de conquête des marchés européens ne sont plus à démontrer. Ce wallet prendra place aux côtés de Lydia parmi les options de paiement alternatives prises en charge. Et il pourrait prochainement être suivi (en toute logique) par WeChat Pay.

Mise en perspective – Famoco veut tendre vers l’exhaustivité

Famoco fait face aux terminalistes historiques, déjà engagés sur la voie du cross-canal, avec pour certains des compromis entre tablettes et TPE traditionnel, à l’instar d’Ingenico et Wincor, par exemple.

Afin de perdurer sur ce marché très concurrentiel, cette start-up propose des offres attractives, en termes de coûts, et aptes à séduire les commerces de petite taille. Elle se démarque aussi par son intérêt d’emblée pour les marchés émergents. Au-delà de ce positionnement, elle intègre aussi des services innovants pour profiter du développer des moyens de paiement alternatifs. Ses terminaux incluent donc sans contact NFC et lecture de QR codes, indispensables à l’acceptation de services comme Alipay et WeChat Pay.

Famoco prône aussi la diversification par le biais de ses tablettes d’encaissement qui, au-delà des paiements, servent par exemple aussi à Orange Money pour enrôler de nouveaux clients sur certains marchés africains. Ce procédé pourrait inspirer les acteurs européens souhaitant diffuser des offres bancaires low-cost notamment. Ses boîtiers se présentent donc comme des outils adaptables et universels. L’ajout d’un processus d’authentification biométrique peut les faire évoluer vers des points d’interaction comparables à des « guichets » uniques.