Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Paiement
  • Europe

Etude : Worldline analyse l’empreinte carbone des paiements

Worldline a publié les résultats de son étude sur les émissions de CO2 dans l’écosystème des paiements. Basée sur des analyses de cycle de vie des paiements, l'étude montre que les transactions électroniques sont globalement plus écologiques que les paiements en espèces. Les cas étudiés permettent également d’identifier des leviers d’amélioration, afin de réduire davantage la pollution issue des paiements.

LES FAITS

  • Worldline a publié le 28 mai une étude sur les émissions de CO2 dans l’écosystème des paiements et plus spécifiquement dans les transactions.

  • Intitulée « Accélérer la décarbonisation des paiements », l’étude analyse les différentes méthodes de paiement comme les espèces, les cartes et les smartphones pour comparer leurs émissions.

  • Concrètement l’étude quantifie les émissions des trois méthodes de paiement en prenant en compte l'impact de l’ensemble de l’écosystème incluant les banques, fournisseurs de réseaux ou de TPE. Les principales conclusions sont les suivantes :

    • Les transactions en espèces en magasin génèrent sensiblement plus d’émissions de CO2. Selon l’étude, une seule transaction en espèces émet 36,8 g de CO2e. Ce montant est dû principalement à la prise en charge de l’argent liquide dans les DAB, comprenant notamment le transport. En comparaison, un paiement par carte émet 2,45 g de CO2e.

    • Les transactions électroniques en magasin pourraient générer encore moins d’émissions de CO2 qu’aujourd’hui. La majeure partie des émissions de CO2e dans les transactions électroniques par carte en magasin provient des composants physiques du processus comme le reçu papier, la carte plastique ou encore le terminal de paiement. Le traitement informatique des transactions ne représente qu’un niveau très faible des émissions en raison de la centralisation des centres de données modernes capables de traiter des milliards de transactions.

  • L’étude a été réalisée en Belgique et les données sont calculées en équivalent CO2 (CO2e) selon la méthodologie de l’analyse de cycle de vie.

ENJEUX

  • Identification de leviers d’amélioration : Le rapport met en lumière plusieurs axes de réduction des émissions de CO2, notamment dans les paiements physiques par carte, méthode déjà peu consommatrice. L’arrêt de l’impression des reçus, le remplacement des cartes physiques par des cartes virtuelles, ou encore le remplacement des TPE par des smartphones sont autant de solutions qui amèneraient à une réduction significative de l’empreinte carbone de l’écosystème des paiements. Avec ces mesures, le niveau d’émission de CO2 d'un paiement traditionnel par carte passerait de 2,45 à 0,74 g de CO2e.

  • Une tendance qui réduit les émissions CO2 : Le rapport montre également que l’évolution des habitudes de paiement vers un abandon du cash au profit des technologies nouvelles est un facteur important de réduction des émissions de CO2. De la même manière, la réduction de l’utilisation du chèque participe aussi à cette réduction des émissions.

MISE EN PERSPECTIVE

  • La France pousse pour une réduction des émissions globales, notamment dans les paiements. La législation anti-gaspillage appliquée depuis août 2023, a par exemple levé l’obligation d’imprimer des reçus papier pour la plupart des produits et services. Cette mesure permet de réduire le nombre de tickets et donc de baisser l’émission de CO2e lors d’un paiement par carte.

  • De son côté, Worldline continue d’innover et lançait avec Visa il y a quelques jours une solution de cartes virtuelles destinée aux agences de voyage en ligne. Une opération stratégique qui vise à étendre les activités de la société en remontant la chaîne de valeur des paiements.