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  • France

Epargne verte : SG et Tikehau choisissent la dette privée

Société Générale Assurances et Tikehau Capital, gestionnaire d’actifs alternatifs, annoncent un partenariat pour le lancement de SG Tikehau Dette Privée. Ce support en unités de compte, inédit sur le marché français, offre aux investisseurs particuliers l’opportunité de financer des entreprises non cotées françaises et européennes, tout en soutenant la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Une innovation en matière de montage financier, mise au service de l'épargne verte des particuliers.

LES FAITS

  • Distribué aujourd’hui par Société Générale Private Banking France, ce produit sera disponible pendant 24 mois sur les contrats d’Assurance-vie assurés par Société Générale Assurances.

  • SG Tikehau Dette Privée est un Fonds Commun de Placement à Risque (FCPR) qui offre un accès facilité à des actifs de qualité institutionnelle à partir de 5 000 € avec un niveau de risque de 4 sur 7.

  • Sa durée de vie est de 10 ans mais le capital investi sur le support en unités de compte est disponible à tout moment grâce à une liquidité assurée par Société Générale Assurances.

  • Le support promeut des caractéristiques environnementales et sociales (« Article 8 ») au sens du règlement européen (UE) 2019/2088 dit Sustainable Finance Disclosure (SFDR).

  • La dette privée est une méthode de financement de plus en plus utilisée par les entreprises non cotées pour soutenir leur croissance. Initialement réservée à des investisseurs institutionnels, cette stratégie d’investissement est désormais accessible aux investisseurs particuliers à travers ce support innovant.

ENJEUX

  • Une stratégie bas-carbone ambitieuse. Afin de peser concrètement sur la politique environnementale des entreprises, le dispositif inclut deux engagements :

    • chaque entreprise financée doit s’engager dans une trajectoire de décarbonation sur la base de la méthodologie de référence Science-Based Target initiative (SBTi) proposant une application concrète de l’Accord de Paris ;

    • pendant toute la durée de financement, un audit indépendant évaluera annuellement le respect de cette trajectoire et modulera, en fonction des résultats, les conditions de financement accordées à l’entreprise.

  • Soutenir l'économie réelle : Le support permet d’investir dans la dette de PME et ETI françaises et européennes avec un fort ancrage territorial, pour les accompagner dans leur développement (croissance, acquisition, déploiement international…). Le succès des obligations Relance pose la question du rechargement du dispositif. Ces obligations subordonnées assimilables à des quasi-fonds propres visant à accompagner dans leur croissance les PME et ETI affectées par la crise du Covid-19, a trouvé son public depuis son lancement fin 2021. Bercy confirme que 1,4 milliard d'euros avaient déjà été décaissés ou étaient en cours d'instruction fin novembre 2022 : 809 millions ont été déployés, 281 millions correspondent à 15 dossiers en cours d'émissions et environ 300 millions d'euros sont dans le pipeline.

MISE EN PERSPECTIVE

  • Selon le baromètre du crowdfunding en France, établi pour Mazars pour l'association Financement Participatif France (FPF), la collecte a pour la première fois franchi le cap des 2 milliards d'euros l'an dernier. La soixantaine de plateformes actives (sur près de 200 qui revendiquent un agrément) ont collecté 2,3 milliards d'euros, en hausse de 27,8 % par rapport à 2021 qui enregistrait déjà une progression de 84 % sur 2020. C'est surtout le prêt qui attire les investisseurs (2,1 milliards d'euros) suivi de l'investissement en actions (150 millions d'euros). Alors que ces deux segments sont en hausse, le don chute lourdement, passant de 197 millions d'euros en 2021 à 106,7 millions.

  • Pour la seconde année consécutive, LCL Banque des Entreprises et GreenFlex ont interrogé un large panel de décideurs de PME et d’ETI sur la manière dont ils appréhendent les enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique pour leurs entreprises. Une réelle accélération de la prise de conscience par rapport à 2021. Trois facteurs majeurs expliquent cette accélération de leurs ambitions

    • 83 % des répondants contre 70 % en 2021 s’estiment mieux informés sur les notions qui entrent en jeu.

    • Les pressions des parties prenantes s’intensifient. Ainsi, la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique deviennent des enjeux stratégiques, du fait de leurs clients pour 62 % des entreprises (+8 points par rapport à 2021), du fait de leurs salariés pour 52 % (-3 points), du fait des évolutions réglementaires pour 48% (+20 points), ou encore du fait de leurs partenaires financiers pour 31% (+23 points).

    • L’envolée des prix de l’énergie les pousse également à passer à l’action.