En Bref : Pour 2030, Mastercard mise sur la tokenisation

Mastercard a partagé sa vision du e-commerce et la manière dont l’entreprise allait faire évoluer son activité de services de paiement en ligne d’ici 2030. L’objectif du scheme américain est ainsi claire : faire évoluer le e-commerce et les paiements en ligne vers une tokenisation complète. Le but étant d’éliminer progressivement la saisie des coordonnées bancaires lors d'un règlement en ligne.

Dans cette logique, Mastercard a identifié trois solutions déjà utilisées actuellement, qui participeront ensemble à rationaliser et sécuriser les paiements.

• La première est de remplacer les 16 chiffres de la carte utilisés lors d’un paiement en ligne par un token, c’est-à-dire un jeton sécurisé. Les 16 chiffres ne sont donc plus transmis, ce qui limite la fraude.

• Mastercard souhaite développer le Click to Pay sur les sites marchands. Le but est également de faire disparaitre la saisie des codes de carte lors d’un paiement en ligne.

• Enfin, l'entreprise souhaite utiliser les clés de paiement en profitant du développement de l’authentification biométrique sur les téléphones mobiles, afin de supprimer les mots de passe et les codes à usages uniques actuellement utilisés par les banques pour la vérification des paiements en ligne, etc.

Cette vision se base sur deux objectifs principaux :

• Lutter contre la fraude dans les paiements. Tous les rapports sont unanimes, la fraude au paiement augmente et les paiements en ligne représentent une partie non négligeable des incidents.

• Offrir une expérience de paiement la plus fluide possible. Cela répond aux demandes des particuliers pour qui les paiements sont grandement simplifiés et sécurisés, mais aussi aux demandes des professionnels qui voient leurs chiffres d’affaires augmenter avec la simplification des solutions de paiement.

Les possibilités d’utilisation de la tokenisation sont multiples. Mastercard souligne par exemple le fait que la technologie peut transformer les outils du quotidien en moyens de paiement (le téléphone d'aujourd'hui pourrait être le véhicule connecté de demain par exemple).