En bref : nouveau point d'étape pour l'Euro numérique

Dans le cadre de ces travaux pour faire évoluer ses infrastructures de marché innovantes, la Banque Centrale Européenne vient d'annoncer son intention d'étendre son initiative de Monnaie Numérique de Banque Centrale (MNBC). L’Eurosystème précise ainsi intensifier ses efforts pour développer une solution interopérable avec les infrastructures existantes et étudier une offre basée sur des technologies de registre distribué, ou DLT (Distributed Ledger Technology).

La technologie des registres distribués DLT (Distributed Ledger Technology) est présentée comme une technologie permettant de stocker et de partager des données de manière décentralisée entre plusieurs participants, sans qu'il y ait besoin d'une autorité centrale. La blockchain représente ainsi une forme spécifique de DLT.

Outre son ambition soulignée de mettre en œuvre une plateforme dédiées aux règlements en MNBC par le biais d’un lien d’interopérabilité avec les services TARGET (ensemble de services d’infrastructure de marché pour le règlement des paiements, des titres et des garanties en euros gérés par l'Eurosystème), la BCE vient aussi d'officialiser son étude de la DLT.

C'est la deuxième fois en seulement quelques mois que la BCE précise ses avancées sur ce projet d'Euro numérique. En décembre en effet, elle abordait la mise à jour de son règlement et l'examen des attentes des consommateurs, détaillants et prestataires de services de paiement.

Des projets et des pertes

Cette annonce intervient en marge de l'officialisation de pertes majeures enregistrées par la BCE pour l'année 2024, à hauteur de 7,9 milliards d'euros. La Banque Centrale Européenne a ainsi subi les répercussions directes de sa politique s'agissant de relever ses taux afin de maintenir la stabilité des prix.

Elle assume des pertes possibles pour les années à venir, mais de meilleurs horizons pour la suite.