Drivy s’attaque à son tour à la sous-location automobile

Drivy développe le concept de « location partagée ». Avec ses offres « Renting Compartido », le spécialiste de l’auto-partage français s’engage en effet à renouveler la location en prévoyant et en encadrant la sous-location. Son initiative en Espagne  confirme, encore une fois, une tendance forte.

En juin 2018, Drivy présentait une nouvelle offre sur le marché espagnol. Baptisée « Renting Compartido », elle invite les conducteurs à louer un véhicule via Drivy sur de plus longues périodes, tout en le sous-louant à d’autres conducteurs les jours où ils ne l’utiliseraient pas.

La promesse de cette offre est celle de la réduction des coûts de location des véhicules. Les conducteurs sont ainsi invités à souscrire un contrat de LLD. Drivy affirme que leur mensualité sera divisée par deux s’ils laissent ledit véhicule à disposition d’autres conducteurs 14 jours par mois (deux week-ends compris).   

Le dispositif repose notamment sur l’équipement des véhicules avec la technologie Drivy Open, facilitant leur suivi et leur déblocage depuis un téléphone mobile. Pour Drivy, cela permet une certaine automatisation du partage de ses véhicules et l’autonomie des conducteurs.

Mise en perspective : La sous-location de véhicule prend de l’ampleur

Après le co-voiturage et l’auto-partage, une autre forme de consommation de l’automobile à plusieurs voit le jour. L’économie collaborative a en effet vu croitre la tendance de la sous-location automobile, qui joue là encore la carte de l’optimisation de l’usage des véhicules.

Dès 2016, BMW organisait la sous-location de ses véhicules de marque Mini dans le cadre d’un contrat de LOA dédié. Drivy avait déjà marqué son intérêt pour le marché de la sous-location automobile en incluant un droit en ce sens à son offre commune avec ALD Automotive.

Drivy confirme donc aujourd’hui son ambition de surfer sur cette nouvelle tendance. L’idée est toujours de permettre à des particuliers de louer leur véhicule pendant la durée où ils ne l'utilisent pas, et donc de rentabiliser leur détention en dépit des usages toujours plus diversifiés des transports, en particulier dans les villes.